L’OM gagnera t-il un match d’ici la fin de saison? En se déplaçant à Lorient, les hommes de Didier Deschamps se sont encore inclinés (2-1) et prolongent ainsi leur série invraisemblable de 13 matches sans victoire en championnat. Les rencontres de l’OM se suivent et se ressemblent inlassablement, tel un remake d' »un jour sans fin »: Une domination stérile, de rares occasions franches gâchées, des fautes défensives qui se paient cash, et des erreurs d’arbitrages insupportables à répétitions. Évacuons donc tout de suites les deux penalties flagrants non signalés par M. Malige, qui en avait par contre offert un aux lorientais, pour l’ouverture de la marque de Mvuemba (1-0, 41′). Comme à Bordeaux, Marseille doit donc courir après le score, et malgré tout, ne démérite pas. Mais le deuxième but des Merluts, juste après le retour des vestiaires (2-0, 54′), ne surprend même pas, et enfonce un peu plus la tête sous l’eau des Olympiens.
Il est bien difficile de parler de jeu, tant les joueurs Marseillais ne semblent plus rien maitriser. Ils sont psychologiquement broyés par cette spirale infernale d’échecs. Ce n’est pas faute de parler avant chaque match, de tenter de trouver des explications à l’inexplicable. Amalfitano pointait du doigt cette semaine les tricheurs au sein du vestiaire, mais les dépressifs semblent encore plus nombreux. Les sous-doués également… Car les Brandao, Kaboré, et Morel, pour ne citer qu’eux, ne trichent pas, ils ne font pas semblant d’être mauvais, ils le sont vraiment… Loïc Rémy par contre, même s’il donne une passe décisive à son ami Valbuena pour la réduction du score (2-1, 78′), lui, semble vraiment gérer tranquillement sa fin de saison, pour surtout éviter la blessure qui le priverait de l’Euro.
Pour tenter de réanimer cette équipe plongée dans un coma artificiel, il faudra peut être que Deschamps, en guise d’électrochoc, décide d’aligner un gros noyaux de jeunes du centre de formation. Cela apporterait de la fraicheur à un collectif en grande souffrance. Et de toute façon, cela ne pourra pas être pire.
