Après avoir quitté l’Olympique de Marseille, Marcelino continue d’être questionné sur ce projet qui n’a pas abouti. Pour le coach espagnol, il est carrément impossible de créer un projet dans ce club.
Dans un entretien accordé à Marca cette semaine, Marcelino a évoqué son futur mais est aussi revenu sur son passage express à l’Olympique de Marseille. Pour lui, le problème lié aux groupes de supporters empêche la création d’un projet stable.
» Le mercato XXL de l’OM avec les recrutements de Lodi, Kondogbia, Aubameyang… ? Nous sommes partis avec l’illusion de créer un projet, mais la trajectoire récente de l’OM a été marquée par des changements de joueurs et d’entraîneurs. Nous voulions grandir et établir des bases solides, mais il est impossible de créer un projet à l’OM car les ultras veulent conditionner notre façon d’agir et ils se sentent bien dans cette atmosphère de tension (…) Les ultras ont-ils autant de pouvoir à l’OM ? Oui, ils sont très présents et il est très difficile de les éradiquer ».
Marcelino rêve de Premier League
L’entraîneur sait désormais ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Marqué par ces deux mois qu’il a passé à Marseille, il semble surtout vouloir un projet où il pourra s’épanouir sans pression. Il l’explique dans l’entretien accordé à Marca et relayé par Foot Mercato.
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« Ce que je veux, c’est un projet stable, fiable et avec un avenir qui nous permette de développer notre travail naturellement et en fonction du club, explique le coach espagnol avant de poursuivre. Je pense qu’en Espagne, en Liga, il serait viable de faire ce travail dans plusieurs équipes, mais si nous devons aller à l’étranger, dans n’importe quel championnat puissant en Europe, nous irons… J’aime la Premier League. C’est la NBA du football, c’est la meilleure ligue du monde. Je l’ai toujours dit, entraîner l’équipe nationale serait un honneur. Pour n’importe quel entraîneur espagnol, ce serait le défi le plus élevé possible, mais cela ne s’est pas produit »
L’ancien coach de Valence a par ailleurs confié au média espagnol Cope qu’il avait été sollicité depuis son départ de l’OM, notamment par le FC Séville, dont le poste d’entraîneur est libre depuis l’éviction de José Luis Mendilibar le 8 octobre.
« Il y a eu une conversation avec Séville, qui est un grand club, mais les conditions nécessaires pour ce nouveau projet n’ont pas été réunies. C’était pour une saison et la dernière autre fois, quand j’étais là-bas (en 2011(2012, NDLR), j’ai vu que les projets durables sont ceux qui ont une réalité. Rubiales (ancien président de la Fédération espagnole) ne m’a jamais proposé l’équipe espagnole. Mon agent a eu des conversations mais c’était avant la Coupe du monde (2022). Je n’ai jamais parlé avec Rubiales ou avec quelqu’un de la Fédération espagnole, » a ainsi déclaré l’ancien entraineur du club marseillais Marcelino.