Voici le replay des trois enseignements de notre journaliste Mourad Aerts. Ce dernier a livré son ressenti dans notre debrief d’après match après la nouvelle claque reçue par l’OM 0-2 à domicile face au FC Porto.
LA HONTE ET PAS D’EXCUSES
Lors du tirage au sort, j’avais dit que pour terminer sans point dans ce groupe, il faudrait être vachement nul et qu’il n’y aurait pas d’excuses de niveau de nos adversaires. Bon ben au 2/3 de cette phase de groupe, l’OM est bien nul et a zéro point. Zéro point en quatre matchs.
Franchement, ce Porto était prenable et les excuses sur le niveau supérieur supposé des joueurs adversaires ne tiennent pas vraiment. La moitié de nos joueurs pourraient être à Porto, comme Rongier qui était ardemment désiré par Conceiçao, la moitié des leurs chez nous. D’ailleurs un paquet a été annoncé à l’OM comme Marega ou Sarr. La seule différence c’est que s’ils portaient notre maillot, ils perdraient ce match.
Car l’OM a une attitude loser désormais en Europe. Un loser record avec 13 défaites consécutives, Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est un concours de circonstances dû aux saisons 2011/12 ou 2013/14 car ces équipes-là perdaient avaient au moins des excuses notamment les noms de leurs adversaires. Bayern Munich, Borussia Dortmund, Arsenal…
UNE ÉQUIPE QUI NE S’EST PLUS JOUER
« Cette équipe a oublié comment prendre des risques, elle a trop pris l’habitude de s’endormir et de gérer des Lorient et des Strasbourg. Elle ne sait plus faire grand-chose d’autre.
On a bien senti la volonté de jouer en début de match, ça a duré quinze minutes et après une petite occasion détournée par le gardien de Porto, l’OM est tombé dans la suffisance. Et sans forcer mais alors vraiment sans forcer, Porto a pris l’avantage. Le match était terminé…
Péno match aller, profite pas, rouge retour profite pas. Ne sait pas appuyer, faire mal. Juste gérer des équipes plus faibles. »
L’EUROPE C’EST FINI… OU PRESQUE !
La Champion’s League c’est fini en tout cas. Il reste un match face à l’Olympiakos qu’il faudra gagner sur le terrain mais aussi sur le plan de la différence de buts particulière. Parce qu’une victoire un but à zéro, ça risque de ne pas suffire pour prendre la troisième place à l’Olympiakos. Eux sont à -5 et nous à -9.
Bon, dans tous les cas, apparemment ça ne nous intéresse pas l’Europa League. On a déjà appris, mieux vaut retourner mal jouer en Ligue 1 pour espérer retourner apprendre l’année prochaine !