Comme chaque mercredi, Football Club de Marseille vous propose le petit extra de son émission bi-hebdomadaire Débat Foot Marseille : l’interview en plus.
Aujourd’hui dans notre nouveau numéro de « l’interview en plus », l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille Gérard Gili nous fait l’honneur de participer à ce nouvel opus. Il nous dévoile comment Franz Beckenbauer est arrivé à Marseille et sa découverte du quotidien du club.
« quand Beckenbauer est arrivé avec osieck, dans mon esprit c’était fini » — gili
«Quand Tapie me remplace par Beckenbauer, il ne le présente pas comme ça. Lors d’une interview il dit ‘comme tout va bien, je prends le risque de changer’. Il part du principe qu’il a Gili sur le banc, mais il n’a pas le prestige, et pour gagner la Coupe d’Europe auprès des instances de l’UEFA il faut du prestige. En prenant Beckenbauer, il achète le prestige. Beckenbauer arrive en retard en septembre, on a déjà fait huit matches et on est premier. On est presque champion de France en septembre encore, on partait sur un troisième titre. Quand Beckenbauer arrive, je demande à Tapie de travailler 15 jours avec lui, et si ça ne fonctionne pas, qu’il me laisse libre de partir. Je suis allé le chercher en voiture à l’aéroport et je l’ai amené à Luminy car La Commanderie n’existait pas. Là on voit le stade plein d’élèves qui lancent le javelot. Et là je le vois il ne comprend pas. Je le mène ensuite dans le vestiaire où je me déshabillais tous les jours. Au mois de juillet il y avait une vitre cassée et il y avait un lierre qui commençait à rentrer. En septembre pour prendre la douche il fallait faire comme Tarzan pour ouvrir la douche. Là en partant je me suis dit que ça ne pourra pas fonctionner. Il est arrivé à Marseille avec Osieck, et dans mon esprit c’était fini. Mon aventure marseillaise s’est terminée comme ça.» Gérard Gili – Football Club de Marseille
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AU PROGRAMME :
➡️ Décrassage d’OM – OGCN
➡️ Gros débat : Garder Garcia, recruter Balotelli… les paris gagnants de Eyraud ?
Bon Visionnage !
