Voilà vé, 2021 nous replonge très vite dans le bordel olympien, j’en profite pour souhaiter mes meilleurs vœux de bonheur et de santé pour cette année à tous ceux qui fréquentent ces lignes.
Alors quoi, on rejoue mercredi avec la réception de Montpellier, un club qui a plutôt bien négocié cette première partie de championnat. Les héraultais pointent juste à un point derrière, mais ne se sont guère montrés plus performants que nos troupes sur les trois derniers matchs, avec un seul point sur neuf possible.
Montpellier, équipe emmerdante.
On connaît Der Zakarian, on imagine sans peine qu’il vient pour nous emmerder. Pour le gain du match en restant solide, quitte à pourrir la rencontre, et nous agresser chaque fois que ce sera possible. Reste à savoir s’il aura su mieux qu’AVB remettre ses joueurs dans l’axe après les vacances.
Ce serait une surprise pour moi de voir les nôtres redémarrer ce championnat pied au plancher. Je reste nuancé sur les raisons physiques dues à la fatigue qui planaient sur l’échec olympien à Angers dans les derniers jours de 2020.
Un OM à la peine.
Il me semble que nous sommes confrontés aux mêmes problématiques que l’année dernière. Faiblesse des latéraux en raison de la blessure d’Amavi, maladresse de Sakaï malgré toute sa bonne volonté. Un Payet moyen, un Benedetto qui continue de se chercher, un Thauvin sur courant alternatif.
On attend toujours un match-référence de Cuisance à son vrai poste, celui de relayeur. Rongier-Kamara ça va, même si ce n’est pas eux qui marquent les buts, certes Rongier a enfin ouvert son compteur, de la tête contre Reims. La charnière, Mandanda, voilà des gens qui feront toujours leur match.
De plus, la disposition tactique des joueurs, et l’animation qui devrait les structurer restent à ce jour plutôt flous. 4-3-3 ou 4-4-2, ou bien 4-2-3-1. On ne sait pas quel choix fera AVB.
Le problème demeure le même avec cet OM. On ne sait jamais sur quel pied danser, nous devons toujours nous préparer au pire. Et c’est usant, même si on ne demande qu’à se tromper.
Virer Jacques-Henri Eyraud !
En vérité, aujourd’hui, au-delà d’un bon parcours dans cette deuxième partie de championnat, nous attendons surtout le départ le plus rapide possible du président olympien Jacques-Henri Eyraud. Comme le disait la Provence mardi dernier, sur une pleine page, chose fort rare pour être soulignée, c’est maintenant tout Marseille et non plus seulement ses supporters qui souhaite le renvoi ou la démission de l’ancien de Harvard. Pour la démission, il conviendrait que ce triste monsieur qui a dévitalisé ce club de passionnés fasse la preuve d’une certaine dignité dont il nous semble totalement dépourvu. Nous avons tous ressenti le même malaise ce week-end en apprenant qu’il avait été fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Voilà pourquoi, abandonnant sa mission de président qui doit insuffler la gagne à ses joueurs, il a multiplié ces trois dernières saisons les initiatives à but social, se construisant une image de personnage altruiste, en profitant de la caisse de résonance du club.
Qu’est-ce que c’est laid !
Marseille gronde
Marseille gronde. Nous sommes dans l’impossibilité d’aller au stade mais les caricatures du président honni commencent à s’installer sur les murs (je vous invite à suivre la nouvelle initiative des amis de La Vieille Garde, déjà auteurs naguère du #MLD Go). On a laissé passer les fêtes, les premiers froids, le peuple marseillais va finir par se manifester, pour signaler sa révocation à cet incompétent notoire.
Il est désormais hors de question de lâcher l’affaire tant que nous n’aurons pas appris qu’en plus d’être officieusement sur la touche, il n’occupe plus aucune fonction officielle dans ce club et que l’actionnaire américain ne l’a pas écarté définitivement.
Nous ne nous respecterions pas à attendre sans rien faire, même si on essaie de nous dire qu’une négo serait en cours, en vue du rachat du club.
Nous ne devons vivre qu’au présent. Le rachat du club, c’est pour demain, après-demain ou dans quelques années. Il va de soi que le club sera vendu un jour. Le Mercato vous passionne ? Arrêtez pour l’instant, alors qu’il ne fait que débuter, de prêter l’oreille à la moindre rumeur. L’important aujourd’hui, c’est que Jacques-Henri Eyraud soit viré de cette ville à laquelle il n’a pas fait de bien, et à tout jamais.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert