Adil Rami a été licencié de l’Olympique de Marseille en août 2019 à la suite d’une saison 2018/19 mouvementée. Ces jours-ci, le Champion du Monde 2018 sort une biographie intitulée « Autopsie »…
Dans le cadre de la promotion de son ouvrage, le défenseur toujours en activité à Boavista (Portugal), fait le tour des plateaux. Il est revenu pour RMC Sport sur ses relations avec ses entraîneurs. Et s’il ne la cite pas, nul doute que sa dernière année avec Rudi Garcia, se reflète dans une part de son constat plus bas…
L’humain, l’affectif, l’envie de m’entraîner encore plus fort pour gagner ma place
« Quand je suis avec un entraîneur que je sens humainement droit, honnête, juste, je m’en fous d’être remplaçant. C’est l’humain, l’affectif et j’ai envie de m’entraîner encore plus fort pour gagner ma place. Puis après sur le terrain, on le voit, ça se reflète directement. Quand j’ai eu des entraîneurs… on va dire faux. Avec beaucoup d’hypocrisie, les choix concernant les amis ou l’argent, j’y arrivais plus ! Et j’avais pas envie de me battre pour lui ! Peu importe le salaire que je pouvais toucher, je préférais choisir un club par rapport à son entraîneur et son président qu’un club où il y a beaucoup plus d’argent. J’ai toujours recherché l’affectif et dès qu’il y avait qui se cassait, je n’y arrivais plus. »
Adil Rami – Source : RMC Sport
🗣 « Celui qui m’a le plus donné dans ma carrière, c’est Unai Emery. Encore aujourd’hui, il me donne des conseils »
Adil Rami, dont l’autobiographie « Autoposie » est disponible, explique en quoi le rapport affectif avec son entraîneur conditionne son passage dans un club. pic.twitter.com/B3ohRI0zma
— After Foot RMC (@AfterRMC) November 12, 2020