Avec le transfert imminent de Yann Karamoh (SM Caen) à l’AS Saint-Étienne, resurgissent les rumeurs d’un Vincent Labrune, agent de joueurs dans l’ombre.
.@Y_Karamoh7 à @ASSEofficiel pr 8M€ + bonus ! Dossier piloté par Meissa N’Diaye sous couvert de…Vincent labrune !! #SMCaen #ASSE #Mercato pic.twitter.com/JW21CcSFbz
— Mohamed TOUBACHE-TER (@MohamedTERParis) 18 juillet 2017
Suite aux premières révélations sur le sujet par L’Équipe, présentant l’ancien président de l’OM en tant que conseiller de Bernard Caïazzo (ASSE), ce dernier s’était défendu en donnant quelques précisions : « Vincent, c’est un pote avant tout. On va discuter sur tel ou tel joueur. S’il peut m’aider, comme n’importe qui et comme il aide son copain Loïc Féry (président de Lorient), il le fera. Parce qu’il représente un avantage : il possède une très bonne connaissance du marché des transferts et il est bien avec tous les présidents de club. »
Bref, Vincent, c’est juste un pote qui aide à titre gracieux.
Mais pourquoi ne se fait-il pas agent ?
Car oui, Labrune pourrait aussi tirer avantage de cette connaissance marché en devenant agent de joueurs et donc en position de récupérer des commissions sur les transferts. Si tel était son souhait, il devrait tout de même patienter encore quelques semaines avant de postuler au poste (et au passage du concours FFF).
En effet, la réglementation semble bloquer toute personne ayant exercé des fonctions officielles dans un club sur l’année écoulée de devenir agent. Or, Vincent Labrune avait été démis de ses fonctions le 21 Juillet dernier et avait du attendre quelques semaines supplémentaires pour que son départ soit effectif.
Il peut aussi continuer à se tapir dans une ombre qui lui est si chère et se faire rémunérer via le statut d’apporteur d’affaires auprès d’un agent. Un mécanisme utilisé entre autres pour rémunérer l’entourage des joueurs comme nous l’avait expliqué Jennifer Mendelwitsch : « En théorie, la meilleure façon pour lui de se faire rémunérer serait que l’agent FFF envoie sa facture au club, qu’il se fasse payer et que l’agent, par un contrat d’apporteur d’affaires, de ce qu’ils veulent, il reverse une part à l’entourage. Le père se fait auto-entrepreneur de préparateur mental, de recruteur et il se fait payer comme ça. »
Une chose est sûre, on a pas fini d’entendre parler de Vincent Labrune…