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Ex OM : Labrune a bien du mal à défendre le président du PSG…

Par La Redaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Vincent LABRUNE Photo by Anthony Dibon/Icon Sport

Le président de la LFP, Vincent Labrune, a pris la parole pour défendre Nasser Al-Khelaïfi, le patron du PSG, accusé de conflits d’intérêts en raison de son rôle à la tête de beIN Sports, diffuseur des matchs de Ligue 1. Cette déclaration intervient alors que plusieurs polémiques se multiplient autour du PSG et de sa mainmise apparente sur le football français, au grand dam de nombreux observateurs.

Le principal reproche formulé contre Nasser Al-Khelaïfi est son influence sur les droits télé de la Ligue 1, via beIN Sports, tout en étant président du PSG. Cette situation est perçue comme un conflit d’intérêts flagrant, d’autant plus que le contrat de diffusion des matchs de Ligue 1 à l’international n’est toujours pas signé. Dans l’Equipe, Vincent Labrune, qui se défend de tout favoritisme, insiste sur le fait que la situation n’a pas changé depuis le rachat du PSG par QSI. Selon lui, Nasser Al-Khelaïfi n’a pas plus d’influence aujourd’hui qu’à l’époque où il a pris la tête de la Ligue en 2020, après avoir perdu le soutien de QSI au profit de Michel Denisot.

 

Les polémiques s’accumulent

 

Au-delà de la question des droits TV, plusieurs autres décisions controversées alimentent les critiques contre Nasser Al-Khelaïfi. Le choix de délocaliser le Trophée des Champions au Qatar et les tensions entre beIN Sports et les supporters de Ligue 2 sont au centre du débat. Ces décisions renforcent l’impression que le PSG et son propriétaire exercent une pression trop forte sur le football français, ce qui alimente la méfiance envers la direction de la LFP.

 

«Déjà, je rappelle que je n’étais pas son candidat en 2020, quand je me suis présenté car il soutenait Michel Denisot. Et que le contrat de commercialisation exclusive des droits de la L1 à l’international s’est arrêté après mon élection. Ensuite, sur la question des conflits d’intérêts et de son poids à la LFP, la situation est strictement la même depuis le rachat du PSG par QSI. Ni plus, ni moins. Elle est proportionnelle au poids de son club et de son actionnaire dans l’économie du foot français. Les investissements du Qatar et les résultats du PSG ont porté à bout de bras le football français ces dernières années, il ne faudrait pas l’oublier. Sans eux, jamais nous n’aurions eu la chance de voir chez nous des stars planétaires telles que Zlatan, Beckham, Neymar ou Messi… Jamais Mbappé ne serait resté cinq années de plus en L1. Et sans les performances européennes du PSG des dernières saisons, nous aurions perdu depuis longtemps notre cinquième place UEFA qui nous permet aujourd’hui d’avoir quatre clubs qualifiés en Ligue des champions», a-t-il déclaré dans des propos relayés par L’Équipe.

 

Les arguments de Vincent Labrune défend le PSG

 

Dans sa défense, Vincent Labrune met en avant les investissements du Qatar dans le PSG, qu’il considère comme un moteur pour le football français. Selon lui, les succès européens du PSG et les stars qu’ils ont attirées en Ligue 1, comme Neymar, Messi ou Mbappé, ont contribué à l’essor du championnat. Cependant, cet argument ne semble pas suffire à éclipser les critiques concernant l’équilibre des pouvoirs au sein du football français.

 

Conclusion : La LFP sous pression

La défense de Vincent Labrune face aux accusations de conflits d’intérêts autour de Nasser Al-Khelaïfi peine à convaincre. Les enjeux économiques du PSG et de beIN Sports continuent de peser sur l’avenir du football français, et la LFP devra sans doute répondre de ses choix dans les mois à venir pour regagner la confiance des supporters et des clubs.

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