Si l’OM essaye de communiquer sur la bonne ambiance qui règne aux entraînements, cela n’éclipse pas le malaise qui existe chez les supporters. Les joueurs ont du mal a faire croire à leur amour pour le club et au respect de ses valeurs. L’identification devient donc plus difficile et la passion diminue. A l’image du virulent communiqué des South Winners éludé par Mandanda (Voir images ci-dessous)…
Quand on porte ce maillot, on a des devoirs
Sur RMC, Eric Di Meco dénonce les comportements de mercenaire qui écornent l’image du football : « L’Olympique de Marseille est vecteur de paix sociale, on le sait. Aujourd’hui, les supporters acceptent que les joueurs soient moyens, mauvais ou perdent. Ça fait partie du football. Mais le problème, c’est qu’une majorité d’entre eux ne se battent plus, joue pour sa gueule ou ne se servent de l’OM que comme tremplin. Pour certains d’entre eux, jouer à Marseille sert simplement à aller voir ailleurs. Les gens connaissent le foot à Marseille, ils s’en rendent compte. Pour certains, c’est devenu insupportable. Quand on porte ce maillot, on a des devoirs parce qu’il y a des choses graves qui peuvent découler de ce que les joueurs font ou pas sur le terrain. » Avec cette déclaration, Di Meco colle bien avec l’image de combat qu’il véhiculait à son époque. Aujourd’hui le football est avant tout un moyen de se faire beaucoup d’argent, les notions d’honneur d’un club semble être devenues un simple folklore pour certains…