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Di Meco et Riolo critiquent les internationaux de l’OM

Par Nicolas Filhol - Mis à jour le - Publié le
Di Meco et Riolo critiquent les internationaux de l’OM
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L’OM a bien du mal à afficher un niveau de jeu cohérent. Si les jeunes recrues n’amènent pas ce que l’on pouvait attendre d’elles, certains cadres sont encore plus décevants. En conférence de presse, jeudi, José Anigo a stigmatisé le comportement de certains internationaux : « Ce qui est certain, c’est que cette équipe a besoin d’être renouvelée. Certains joueurs sont là depuis longtemps et ont sans doute besoin de relever un autre challenge… Dans l’effectif, cinq joueurs visent le Mondial et, parfois, au cours d’un match, certains ont peut-être tendance à vouloir faire la différence au niveau individuel, parce qu’ils ont cet objectif en juin. Personne ne s’en sortira par le coté individuel, ça ne marchera pas ».

 

L’esprit collectif n’habite pas certaines personnes

 

Daniel RIOLOSelon RMC, le vestiaire olympien serait pollué par a de gros problème. Ainsi, Valbuena aurait bien du mal à accepter l’émergence de Thauvin, l’entourage de Payet aurait conseillé à l’ancien lillois de plus répondre à la presse afin de garder une exposition médiatique. Dans l’émission l’After Foot, Daniel Riolo donne son sentiment sur l’individualisme des internationaux à quelques mois du mondial : « Je pensais que la présence des joueurs français internationaux pourrait aider l’OM, mais je me suis trompé car l’esprit collectif n’habite pas certaines personnes. C’est par le collectif que l’on remarquera la performance individuelle. L’OM ne va pas pouvoir virer tout le monde, il y a des contrats. »

 

Avec la coupe du monde en point de mire, ils ont une arrière-pensée

 

DiMeco_RMC_FCdM5633Pour Eric Di Meco, le football moderne incite les joueurs à ne penser qu’à leur carrière : « Le football est un sport individuel maintenant. Quand je vois certaines performances des jeunes latéraux. Je suis persuadé qu’on leur dit de monter 3-4 fois pour se faire remarquer, car c’est mieux que de bien fermer son couloir. Le milieu de terrain ne pense plus qu’à casser la ligne adverse. Je ne suis pas étonné qu’avec la coupe du monde en point de mire, ils ont une arrière-pensée. S’il n’y a pas la Ligue des Champions, plusieurs joueurs vont se barrer. » Si Valbuena et Mandanda sont quasiment sûrs de s’envoler pour le Brésil, rien n’est fait pour Payet.  Thauvin, lui, semble encore loin du compte. Leur salut ne passe que par une belle fin de saison de l’OM…

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