Avant-dernier match de la terrible série que traverse l’OM, ce soir à Clermont.
Le match-piège par excellence. Petit club en bois qui veut se frotter au grand club de la Méditerranée. Discours agressif de l’excellent entraineur Pascal Gastien, lequel te fait bien sentir qu’il va te rentrer dedans et chercher à t’imposer son jeu. Ça, me direz-vous, c’est plutôt l’ordinaire.
Côté tribunes, on a repéré chez les auvergnats que partout où l’OM se déplace, on trouve en nombre dans les tribunes des stades de fort contingents de supporters de l’OM. Ils ne sont pas tous dans le parcage qui leur est destiné. Alors on a diffusé les places par les réseaux de licenciés, de sympathisants et partenaires du club clermontois pour avoir un stade acquis à sa cause. Réponse ce soir pour voir s’ils auront atteint cet objectif.
Ajoutons pour la description du caractère guet-apens de la rencontre de ce soir, les conditions météorologiques, la pluie, le froid, qui augmenteront avec la fatigue accumulée, les risques de blessures.
L’OM aura de nouveau l’occasion ce soir de reprendre la 2e place, mais il faudra pour cela l’emporter et ce ne sera donc pas facile.
Sampaoli pourra-t-il aligner son équipe-type ou devra-t-il reposer d’autres éléments après les cinq changements au coup d’envoi du match à Nice ? Guendouzi ne s’est pas encore reposé, pas plus que Saliba ou Payet et Caleta-Car.
La question que je me pose porte surtout sur la qualité de notre jeu d’attaque et notre capacité à créer du danger dans la surface adverse.
Nous sommes bien obligés de constater que le nombre et la qualité de nos occasions de buts est en baisse. Nous avons certes enregistré le retour de Milik mais le polonais n’est encore que trop rarement mis en situation de frapper. Il faut dire aussi qu’il doit de son côté régler la mire, on lui a vu rater des reprises de la tête qui auraient du connaitre un meilleur sort s’il s’était présenté au meilleur de sa forme, ce fut le cas contre Paris et à Troyes contre les niçois.
Là où nous avons un peu plus de certitudes, c’est derrière. Alvaro et Amavi, auteurs d’un match compliqué qui leur aura fait perdre de nouveaux points aux yeux du coach vont surement disparaitre encore. Et nous croisons les doigts pour que Pau Lopez maintienne cet état de grâce qui le rend très difficile à prendre en défaut.
Il va falloir de nouveau remettre de la puissance dans les duels pour les emporter, mettre plus de vitesse dans les transitions, surprendre l’adversaire qui ne va rien nous donner. Et je ne veux pas livrer d’excuses à l’avance à nos joueurs mais l’expression technique qui fait souvent la différence devrait être contrariée par la météo.
Il faudra choisir les bonnes chaussures pour la meilleure adhérence. Au sortir d’une série de matchs nuls (entrecoupés par une victoire face à Lorient) qui ont permis aux olympiens de ne finalement rien hypothéquer dans les compétitions, nous n’aurons qu’un mot d’ordre à leur égard : cramponnez-vous, les gars !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert