Vincent Labrune fait des choix déconcertants, par contre sa volonté de prendre un coach pour proposer un football offensif est à souligner, même si cela froisse les techniciens français. Le président de l’OM s’offre ce samedi une coup de projecteur incroyable avec deux grandes interviews dans l’Equipe Mag et la Provence. Il explique entre autre son choix suite au départ de Bielsa :
Labrune : « En France, on a la culture du résultat avec dix ans de retard sur l’Italie »
« Sur la quarantaine de candidats, j’en écarte trente. Je me penche vraiment sur quatre cas. Nous ne retenons pas les candidatures de Spalletti, Mazzarri… Prandelli m’intéresse, mais il a des engagements à partir de septembre. Je rencontre Roberto Donadoni, ancien immense milieu de terrain de l’AC Milan. Un troisième homme que je ne préfère pas citer est en course. L’arbitrage est finalisé par l’actionnaire. Elle est enthousiasmée par Michel. On s’arrête là. Je ne songe pas à des techniciens français, car ils brillent surtout par l’organisation défensive. En France, on a la culture du résultat avec dix ans de retard sur l’Italie. Ma culture est fondée sur la notion de plaisir. Je veux remplir notre stade et augmenter nos recettes grâce au spectacle proposé. Je ne vois pas d’entraîneur français avec cette fibre-là. L’esprit hispanique ou sud-américain convient mieux à ce que je veux faire de ce club. En plus, confier l’équipe à un grand nom comme Bielsa ou Michel lui redonne une dimension internationale… »