Rolando n’est pas convaincant avec l’OM, c’est un fait. Le défenseur portugais est lent, souvent figé dans les un contre un et sa relance peut être catastrophique. Mais le traitement médiatique qu’il subit est indigne. Sa drôle de tête et son style peu académique provoque les railleries, de façon démesurée…
Délit de sale gueule
Pierre Ménès en a remis une couche sur le plateau du Canal Football Club sur Canal+ dimanche soir: « La victoire contre le LOSC aurait pu être plus être importante mais j’ai aussi noté la prestation ébouriffante de Rolando qui continue à nous faire bien marrer surtout si Michel continue à le faire jouer mais l’OM avait besoin de points donc… ». La palme revient à Jean-Michel Larqué qui l’avait dézingué sur RMC: « Le frère de Dalida (Rolando, en référence à Orlando, ndlr), il ne faut plus qu’il joue au football ! Rekik dans la liste de Bielsa et Rolando bon à Porto ? Donnons-leur le bénéfice du doute alors, parlons d’adaptation, de ceci et de cela… Mais on ne me demande pas mon avis pour savoir si Rolando sera bon dans deux ou trois saisons ».
Des carences, mais pas que…
Rolando n’est pas bon, mais comme tous les autres défenseurs centraux de l’OM cette saison. Les critiques sur son niveau sont justifiées, les moqueries non. Il ne faut pas oublier que l’international portugais a été capitaine du FC Porto, qu’il a gagné la Ligue Europa. Il sort d’une saison blanche, sa grande carcasse a besoin de plus de temps qu’un Diarra. Malgré ses défauts, Rolando est présent dans les duels, il s’impose souvent dans le domaine aérien et coupe beaucoup de ballon. Si son niveau de jeu ne s’améliore pas avant la fin de l’année, l’on pourra alors le condamner, mais là, la sentence est trop hâtive…