La direction de l’OM tangue, entre les mauvais résultats sportifs, la possible vente du club et plusieurs départs au sein de l’organigramme (Perez et bientôt Baudot), le club n’est pas au mieux. La communication de Vincent Labrune en a lassé plus d’un, l’état actuel de l’équipe et l’absence de projet a long terme inquiète. Un moment que choisit Louis Acariès pour tacler le président de l’OM.
Le groupe Global voulait investir en 2007
L’ancien proche de RLD, nommé « censeur » du club est revenu sur une vente avortée de l’OM en 2007 dans les colonnes de la Provence ce vendredi : « À un fonds américain, dénommé Global (porté par Jean-Michel Roussier, ndlr). Ce groupe voulait investir et il aurait bien fait de le faire. Robert serait parti la tête haute. Il y avait eu l’épisode Kachkar. Mais là, cela n’aurait pas été fait dans la précipitation. C’était quelque chose de bien réfléchi. »
Acariès : « Si le club avait été vendu, il serait passé dans d’autres mains et il n’y aurait pas, aujourd’hui, ceux qui sont actuellement au pouvoir »
Selon Acariès, cette vente a été contrariée par l’envie de plusieurs cadres du club de rester en place : « Cette vente a échoué parce qu’au fur et à mesure que les années passaient, Robert était très malade et il y a eu, sûrement, de la part du conseil de surveillance de l’époque (alors présidé par Mehdi El Glaoui) et des futurs dirigeants, un intérêt à ne pas céder ce club et le garder. Si l’OM avait été racheté, les personnes alors en place auraient fait comme font les ministres lors qu’un nouveau gouvernement est nommé… Elles auraient emporté leurs papiers et laissé le bureau vide. Si le club avait été vendu, il serait passé dans d’autres mains et il n’y aurait pas, aujourd’hui, ceux qui sont actuellement au pouvoir. Il n’y a pas que Vincent Labrune. Je parle d’un consortium qui était autour de lui, oui. Le conseil de surveillance et le conseiller juridique Xavier Boucobza. » Le règlement de compte est-il simplement à ses débuts ?
