Klaus Allofs a été un joueur de premier plan, en club (champion de France, d’Allemagne, etc) comme en sélection (finale Mondial 86, vainqueur Euro 80) mais lorsqu’on lui demande quel est son stade préféré, il n’hésite pas à mettre en avant le Stade Vélodrome !
« Mon stade préféré ? C’était le Vélodrome. En Allemagne, il n’y avait pas encore les grands stades d’aujourd’hui. Il était vraiment magique : entrer sur la pelouse avec la musique et l’ambiance faite par les spectateurs, c’était exceptionnel ! C’est différent maintenant, mais le vieux Stade-Vélodrome avait une atmosphère qui nous aidait beaucoup. »
Klaus Allofs – Source : L’Équipe
Allofs aurait pu marquer une tonne de buts mais il a préféré faire marquer une tonne de buts à Papin
Pour rappel, l’international allemand est resté deux saisons à l’OM et a grandement contribué à l’envol de Jean-Pierre Papin comme nous le rappelait Gérard Gili sur le plateau de FCM l’an dernier.
« Je me suis dit que la meilleure personne qui puisse me donner les clés pour faire travailler Papin, qui puisse avoir un effet positif sur lui, c’était Klaus Allofs. (…) Et il m’a dit ‘j’ai déjà marqué beaucoup de buts dans ma carrière, je n’ai pas besoin d’en marquer beaucoup plus, mais je vais l’aider à marquer plus de buts’. Et bien dans les matches, Allofs aurait pu marquer une tonne de buts mais il a préféré faire marquer une tonne de buts à Papin. A l’entraînement, dans certaines situations il lui disait de couper. Il lui expliquait qu’il avait fait la différence avec le dernier défenseur à fond, mais qu’il allait se retrouver face au gardien. C’est une deuxième action qui commence et elle ne doit pas être dans le même rythme que la première. Il faut être Klaus Allofs pour le savoir. Si Allofs ne me renvoie rien, je sais que je ne peux rien apporter à Papin. Je lui ai demandé s’il était capable de le faire passer à Papin, non pas le mardi et le mercredi quand c’est facile, mais pendant le match. Il suffit qu’une seule fois ça se produise pour que ça mémorise Papin. Et après Papin n’allait que dans les bons coups. »
Gérard Gili – Source : FCM