Ça c’est tellement l’OM !
Il te met au fond du trou en perdant à domicile contre la lanterne rouge du championnat. Et il te sort une masterclass dans un match de Ligue des Champions capital pour la qualification, l’occasion de se remettre à l’endroit après un début foiré.
Nous n’avons pas été aussi sereins dans un match de ce niveau depuis les grandes années du Boss, à partir de la 30e minute quand Sanchez a inscrit le 2e but après un magnifique travail d’Amin Harit et après que la VAR ait accordé totalement un but initialement refusé pour hors-jeu.
Le premier avait été inscrit à la 20e sur pénalty par Guendouzi dont le tir trouvait fort heureusement un poteau rentrant alors que le jeune gardien du Sporting était parti du bon côté, se déployant fort bien, mais pas suffisamment. Ce pénalty avait été obtenu par … Amin Harit, homme du match qui a rendu fou toute l’équipe portugaise. Le meneur de jeu olympien s’était lancé avec conviction vers une passe en profondeur de Veretout, touchant le ballon juste avant un défenseur portugais arrivant à sa rencontre qui le percutait en pleine surface. Double sanction pour le portugais qui avais pris un carton bête auparavant, l’arbitre lui sortait donc le carton rouge.
À 0-2, les portugais ont essayé d’y croire jusqu’à la mi-temps mais ils durent baisser pavillon progressivement en durant la 2e période. D’abord parce que techniquement, les marseillais ne faiblissaient pas et les faisaient courir, puis un peu plus tard parce qu’un autre portugais, sans doute énervé par la tournure du match, commettait une faute sur Balerdi puis ne comprenant pas la sanction semblait insulter l’arbitre qui lui collait un 2e jaune trois secondes après.
C’était plié. Tudor faisait des changements opportuns, sortant Guendouzi, qui avait pris un carton jaune un peu injuste tôt dans le match, mais aussi Harit qui a éclairé la rencontre de toute sa classe.
Magnifique opération pour l’OM. 1er club français à s’imposer en terre portugaise, à jamais les premiers une nouvelle fois. L’OM se retrouve en haut de sa poule et en bonne position pour la suite. J’avais écrit ce matin qu’ils avaient leur destin en main et qu’il leur appartenait de l’écrire, ils l’ont fait magistralement.
Tout le monde est à féliciter mais bien sûr que la lumière est pour Harit, et soulignons que Sanchez est un formidable moteur, entraînant derrière lui tous ses coéquipiers. On regrettera un peu de fébrilité avec quelques mauvaises passes dans les 3 premières minutes, mais pour le reste ce fût parfait. De mauvaises langues diront qu’il y a eu des faits de jeu en notre faveur, mais c’est l’OM qui a provoqué sa réussite.
Que dire de plus, nous sommes aux anges, soirée parfaite
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert