Le Stade Vélodrome est enfin terminé. Les travaux auront bien dégradé l’ambiance, bien aidé par le niveau de jeu médiocre de l’équipe ses dernières années. Mais avec Bielsa il y a enfin du jeu et le nouveau stade se rempli de nouveau. La grande majorité des gens sont enchanté par le nouveau Vélodrome. Mais France-Football a trouvé l’exception, Roger Taillibert, l’architecte du Parc des Princes n’est pas du tout emballé.
C’est une espèce de forme molle qui n’a pas de vrai équilibre
« Les travaux qui avaient été réalisés pour le Mondial 98, c’était très mauvais. Là, ils ont fait ce qu’ils ont pu. Modifier un lieu existant, ce n’est pas facile. Avec le toit, les spectateurs sont à l’abri, c’est déjà un plus. Mais dire que ce stade entrera dans l’histoire, je ne le crois pas. Je ne vois pas de structure extraordinaire. Je ne crois pas qu’il y ait eu une grande réflexion architecturale. Ils ont fait une couverture, dont l’association avec le volume du Stade n’est pas très heureuse. On a l’impression que la couverture est hors d’échelle. C’est une espèce de forme molle qui n’a pas de vrai équilibre. C’est-à-dire qu’il n’est pas le résultat d’une ingénierie parfaite. Le toit est bizarre, difforme. Il n’y a pas d’unité. » L’architecte du stade qui voit jouer le PSG, lance à sa manière le Classico…
