L’OM sauve les meubles en remportant la coupe de la ligue. Deschamps engrange son sixième titre en tant qu’entraineur olympien. Mais cette finale a déçu par son niveau technique bien pauvre et par le manque de velléités offensives des deux équipes. Daniel Riolo décortique cette finale sur son Blog. Comme à son habitude le journaliste n’est pas tendre sur le niveau affiché par les deux équipes :
« Tension, crispation, stress… tout ça donne une rencontre fermée avec trop d’erreurs techniques. Et si au fil des minutes le rythme monte un peu, aucune occasion de but n’est toutefois à signaler au terme de la première demi-heure. La première période s’achève sur le sentiment d’avoir perdu son temps devant une finale, qu’avec un excès de positivisme, on qualifiera de médiocre. L’esprit libre et non occupé par l’analyse d’un jeu inexistant, j’ai passé beaucoup de temps à observer les mouvements sur le terrain. C’était absolument nul. Un néant collectif. Un joueur a le ballon et personne ne bouge !!! A l’OM, c’est au-delà du mauvais, et à l’OL un timide soutien vers le porteur. La seule chose qui est faite correctement, c’est le replacement défensif. La reconstitution du bloc. Le néant s’est installé et continue sa domination en seconde période. Il faut néanmoins souligner que même mal, c’est l’OM qui essaye plus que Lyon de produire quelque chose (je n’ose pas utiliser le mot « jeu »). En mettant Grenier à la place de Bastos, Garde vise à plus de contrôle au milieu, domaine où l’OM s’impose de plus en plus. Il est vrai que dans le marasme, l’OM s’en tire mieux. Le léger frémissement autour de la 60e minute s’estompe vite.
Et comme c’est vraiment bidon, qui peut marquer ? Brandao bien sûr ! Un but qui récompense l’indéniable supériorité marseillaise. Je ne sais pas si l’OM sauve son année avec ce titre, chacun jugera. »