L’OM gagne un titre et sauve sa fin de saison. Même si le parcours en Europa League est un enfer. Les marseillais s’en sortent sur un but de l’inimitable Brandao. L’attaquant brésilien a un mental d’acier et une fraîcheur incroyable. Sur son blog, Pierre Ménès revient sur cette finale et sur le buteur brésilien :
« Plus le match serait pourri et plus l’OM aurait de chances de l’emporter. C’est un peu ce qui s’est passé. Avec deux équipes inhibées par la trouille. Alors autant c’est compréhensible pour Marseille, qui jouait sa saison sur ce match, autant je ne comprends pas pourquoi Lyon n’a pas joué. Les hommes de Garde sont encore en course pour le podium en Ligue 1 et ont une autre finale à jouer dans deux semaines. Ils avaient tout pour jouer libérés.
Globalement, on a quand même eu droit à des moments de pauvreté techniques assez mémorables. Côté lyonnais, je crois que je n’ai pas vu 3 passes consécutives. En revanche, les longs ballons balancés devant, pas de souci.
Après, il y a le cas Brandao. Si on était dans un épisode de New York Unité Spéciale, il faudrait absolument pratiquer une autopsie. Car l’attaquant brésilien est une énigme.
Quand il est titulaire, il vaut moins que rien. Quand il entre en cours de match, il a cette fraîcheur et cette insouciance qu’il faut pour sentir les coups. Comme celui sur lequel il profite du contre favorable sur Umtiti – inconsolable à la fin – pour tirer entre les jambes de Lloris. Brandao restera Brandao, mais il n’empêche que c’est lui qui qualifie son club sur la pelouse de l’Inter, et encore lui qui offre cette 3e Coupe de la Ligue consécutive à l’OM. Et comme le reste du temps il nous aura bien fait rigoler, on peut le remercier d’être revenu en France. »