Comme d'hab', il n'a rien eu à faire.

Les autrichiens ont cadré deux fois dont une fois de manière véritablement dangereuse avec un coup franc de Berisha (65'). Autrement, il a assuré la plupart de ses transmissions au pied avec une ou deux erreurs à noter tout de même.

Le nettoyeur.

Il respire la sérénité en ce moment et offre beaucoup d'assurance à tous ses coéquipiers. Il est resté bien placé durant tout le match, jaillissant de manière propre à chaque fois qu'un ballon atterrissait dans sa zone. Il ne s’embarrasse pas de fioritures, il met le pied, récupère ou intercepte voire dégage s'il y a danger aux alentours. Il contre également trois tirs de Salzburg. Très très propre.

Limite trop facile hier.

Quand ça marche comme à la 63' où son crochet sur un attaquant autrichien a fait se lever le stade, super. Quand ça rate par contre, comme une minute plus tard sur un tacle où il s'aide de la main, on ne peut s'empêcher de le blâmer... On retiendra malgré tout le positif parce que son équipe n'a pas encaissé de but mais aussi car ses facéties nous auront quelque peu réchauffées lors de cette triste soirée d'hiver.

Le marseillais le plus dangereux alors qu'il évoluait arrière droit !

Le guinéen ne rate jamais l'occasion de se mettre en valeur lorsqu'on lui donne sa chance. Hier, il a tout d'abord commencé par gagner un nombre impressionnant de duels aériens grâce à un bon timing (5), il a ensuite beaucoup proposé sur son côté (77 ballons touchés, second marseillais) avant de se procurer des occasions en seconde période. À la 53', il frappe fort en première intention après un décalage de Sanson alors qu'à la 74', Bouna était devenu Bounanihno. À l'entrée de la surface, il enchaîne crochet sur un premier adversaire, grand pont sur un second avant d'effectuer un centre tir dangereux. Il termine le match par un sauvetage à la 87' devant Berisha. Match plein.

Il a fait son boulot.

Positionné à gauche, il a dû adapter ses postures corporelles lors de ses contrôles de balle. Surtout que son pied gauche semble surtout lui servir à monter dans le bus. Il s'en est très bien sorti, terminant même le match avec le plus grand nombre de ballons touchés côté OM (89). Peu de déchets, des duels aériens gagnés (5), un couloir sécurisé : Sakaï, un mec sur qui on peut compter.

Inutile car pas à sa place.

Maxime Lopez est un joueur qui a besoin de toucher, de sentir le ballon. En le plaçant sur le côté droit au coup d'envoi, Rudi Garcia l'a sevré de sa drogue. Pendant 10 minutes, il n'a touché pratiquement aucun ballon, lorsque ses partenaires ont fini par le trouver, il n'était pas dans le rythme et fit n'importe quoi. Ajoutez à sa première mi-temps des appels extrêmement timides et des accélérations inexistantes et vous n'êtes plus très loin de la catastrophe intégrale. Il se reprend un peu au retour des vestiaires en changeant de côté, en étant également plus spontané dans ses choix. Il est à créditer d'une belle frappe à la 47' et de plusieurs centres par la suite. Trop peu pour sauver son match.

À l'économie, un tempo de patron en première mi-temps, au ralenti en seconde.

Durant les 45 premières minutes, le brésilien a joué son rôle habituel de taulier qui récupère une multitude de ballons, fluidifie le jeu de son équipe et fait plaisir à voir. Au retour des vestiaires, il s'est contenté de faire le boulot sans trop de conviction. Il affiche d'ailleurs un pourcentage de passes réussies très faible pour ses standards (62,5%).

Méritant car il n'a pas plongé.

Il a commencé le match de manière catastrophique en perdant notamment un ballon dangereux d'entrée de jeu (2'). On a eu peur qu'encore une fois, il n'arrive pas à se remettre de sa mauvaise entame et fasse le match entier à ce niveau. Mais à force de ballons récupérés, de percées et de passes simples, il a rehaussé sa performance à un niveau très correct. Il a même terminé par être très utile à son équipe grâce à son envie et ses très nombreux ballons touchés (73). Il faut par contre impérativement qu'il s'applique techniquement, c'est une condition sinéquanone à sa progression.

Encore décevant.

Le meneur de jeu de l'équipe ne peut pas être le 9ème joueur au nombre de ballons touchés (seulement 48). Il a déçu dans sa capacité à prendre le jeu à son compte mais aussi dans la précision de ses transmissions (64% de passes réussies) et de ses derniers gestes. Il envoie par exemple un missile au dessus des cages à la 12' alors qu'il est seul à l'entrée de la surface de réparation presque dans l'axe. Un peu plus tard, il réussit un bon contrôle mais met trop de temps à enchaîner. Il est tout de même à l'origine des deux occasions marseillaises en début de seconde période (47' Lopez, 53' Sarr).

Non noté. Entré à la 68', il a fait de bonnes choses et notamment offert deux bonnes passes à Ocampos (70') et Germain (81').

Son match fut une caricature de ce que peut être Ocampos.

Un mec qui court tout le temps, tacle, récupère mais fait des contrôles en touche... S'il est tout le temps plein d’énergie et de volonté, hier, on est pas passé loin de l'overdose. Après qu'il récolte un jaune à la 28', il ne s'est pas calmé dans les duels et aurait pu récolter un deuxième avertissement très facilement...

Offensivement, ça a été un festival de contrôles ratées (7), de raids tout droits et de frappes en tribunes...

Non noté. Entré à la 76', il se procure une belle occasion sur un amour de passe de Payet.

La coupe, le physique et le jeu d'un poussin.

Aligné pour pouvoir prendre les espaces dans le dos de la défense autrichienne, il est toujours parti en retard. Souvent hors-jeu donc en première période, il a en plus fait preuve d'une intelligence de jeu proche du néant. Comme lorsqu'à la 39', il réalise un superbe contrôle, se met dans le sens du but, va se présenter face au gardien mais préfère rendre la balle aux défenseurs avec un simulacre de passe... Il donne également l'impression d'être incapable de gagner un duel à l'épaule. Léger, très léger.