Dans un entretien accordé au journal L’Équipe, Denis Balbir, ancien commentateur de W9, suspendu le temps d’un match en avril 2018 dans la foulée de propos homophobes, tenus hors antenne, est revenu sur la qualification de l’Olympique de Marseille pour les demi-finales de Ligue Europa face au RB Leipzig.
« Je suis bien content pour ces pédés-là, arrogants au match aller, comme ils étaient sûrs de gagner… Enfoirés… », avait lâché Denis Balbir dans un extrait diffusé à son insu. Dans une interview accordée à L’Équipe, le journaliste est revenu sur cette séquence. « Mon père avait avait 97 ans. L’avant-veille du match, je l’appelle, je sens qu’il ne va pas trop bien. La veille de la rencontre, je passe le voir chez lui, près du Parc des Princes. Je le sens très faible, cela m’inquiète, mais je pars quand même à Marseille », a confié avec le recul le commentateur. « Et le matin du match, la dame qui s’occupait de lui me dit par texto que c’est fini. C’était brutal. Mon papa m’a toujours soutenu dans ma passion. Il ne ratait aucun match. J’ai voulu faire un commentaire de feu pour lui rendre hommage. Le scénario est dingue, je suis dans l’adrénaline. Après, cela retombe, et je tiens ces propos », a ajouté Balbir.
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« Bouna Sarr était très énervé, je l’avais calmé »
Denis Balbir : « Au match aller à Leipzig, j’étais descendu en zone mixte pour interviewer Bouna Sarr. Timo Werner le chambrait et il souriait en faisant avec la main 1-0. Sarr était très énervé, je l’avais calmé… Quand l’OM se qualifie, je repense à cette image de Werner. » pic.twitter.com/ucTzY2nmJF
— Infos OM (@InfosOM_) February 24, 2024
Denis Balbir en a profité également pour parler d’une « autre chose » qu’il n’avait « jamais raconté » jusqu’à présent. « Au match aller, à Leipzig, j’étais descendu en zone mixte pour interviewer le Marseillais Bouna Sarr. Timo Werner le chambrait dans le couloir, il souriait tout en faisant avec la main ‘1-0.’ Sarr était très énervé, je l’avais calmé… Quand l’OM se qualifie, je repense à cette image de Werner. »
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