L’ancien marseillais Bouna Sarr s’est confié sur la campagne de Ligue Europa de l’OM cette année, en revenant bien sûr sur celle qu’il a vécu en 2018.
Le latéral droit du Bayern de Munich, qui revient doucement de sa longue blessure, a jugé pour l’Equipe l’épopée européenne de l’OM cette année.
Comme tous les marseillais, Sarr a vu un bon match aller de l’OM face à l’Atalanta mais regrette de ne pas avoir pris l’avantage en vu du match retour. « Un bon match aller, même s’il est un peu dommage de ne pas avoir mis un ou deux buts de plus, histoire d’arriver à Bergame en meilleure posture. Mais les supporters ont été encore au rendez-vous, sourit l’ancien latéral droit de l’OM. Cela m’a rappelé l’atmosphère de la demi-finale contre Salzbourg (2-0, le 26 avril 2018), qui avait été superbe mais moins intense que Leipzig (en quarts de finale). L’Atalanta, ce fut moins dingue que Benfica, mais la physionomie de la rencontre fait beaucoup… la prolongation, les tirs au but, quelle folie ! »
« En Coupe d’Europe, ils sont décomplexés, portés par leur stade, Ils ont réussi de belles prestations, notamment le chef-d’oeuvre Villarreal à domicile (4-0, le 7 mars), le match le plus complet, dans le contenu, la maîtrise du jeu. Tu sentais dès l’entame qu’ils allaient passer, d’office. Ils n’ont vraiment pas volé leur place à ce stade de la compétition. »
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Veretout, Auba, Balerdi et Mbemba !
« Veretout est le joueur le plus régulier, il a le moins de trous d’air, alors que ceux-ci arrivent à chaque joueur. « Auba » a été critiqué à tort, on connaît le contexte marseillais. Il lui fallait un temps d’adaptation, il a enchaîné les buts et les passes décisives, il est indispensable. Balerdi, je l’ai croisé avant de partir, en 2020, il a progressé, tous les coaches l’ont fait jouer, et ce n’est pas un hasard. C’est l’un des meilleurs défenseurs de L1, à côté du patron, Mbemba. »
L’ancien marseillais s’est ensuite souvenu de fameux 5-2 face à Leipzig, qu’il classe comme la meilleure ambiance qu’il a vécu dans sa carrière. « En club, je n’ai jamais vécu de plus belle ambiance dans toute ma carrière. Le seul match qui s’en approche, c’est en sélection, l’éliminatoire pour la Coupe du monde Sénégal-Égypte (1-0, le 29 mars 2022), dans le tout nouveau stade à Dakar. Leipzig, quand on est arrivés à l’échauffement, l’enceinte était déjà pleine. La suite ? La plus belle, la plus incroyable des atmosphères. Je ne me tire pas la couverture, mais quand j’ai mis le but du 2-1, il y a vraiment un espoir qui est revenu, j’ai compris qu’on allait se qualifier alors qu’il fallait deux buts d’écart, il n’y avait pas moyen autrement. »