Extrêmement critique tout au long de la saison sur la qualité de jeu et la faiblesse de l’OM, Jean-Michel Larqué a aujourd’hui changé d’avis sur le club phocéen en passe de finir second du championnat.
Ainsi pour Larqué, l’OM symbolisait il y a environ deux mois la faiblesse de notre Ligue 1: « L’OM est sur le podium mais c’est tout notre championnat qui est à questionner, toute la qualité de la L1. Un match comme ça tu peux en avoir de temps en temps mais c’est quasiment toutes les semaines que l’on a une purge ou deux en Ligue 1. Quand tu vois le troisième ne pas avoir d’occasions chez lui contre Ajaccio… Parfois dans un match, tu peux ne pas avoir de chance mais là, il n’y a pas eu de poteau et un seul arrêt d’Ochoa. Point final ! », déclarait-il sur RMC
« l’OM sera un très beau second »
Ou encore, au soir de l’Olympico OL-OM (0-0), il soulignait la médiocrité de Marseille, incapable de créer du jeu: «Si l’OL et l’OM reproduisent des matchs de cette qualité, ils vont être en grand danger pour conserver leurs deuxième et troisième places. Il n’y a rien eu. On n’a rien vu. Ni but, ni occasion, ni même intention d’occasion de buts. C’est dire le néant de cette soirée. Arriver à ce point de médiocrité… Je m’attendais à un match de titans, cela a été le grand cirque de Guignol. Avec ce match entre le deuxième et le troisième de notre championnat, on peut être déçu et inquiet pour notre football.»
Dans les colonnes de La Provence, le consultant de RMC et de Canal+ tient aujourd’hui un discours bien différent. « Cette équipe a su faire la différence au moment où les grands spécialistes que nous sommes s’y attendaient le moins. Je songe notamment au match à Nice. Une équipe a besoin de talents mais aussi de solidarité. Sur ce dernier point l’OM n’a de leçon à recevoir de personne. Mais il n’y a pas que ça! Sa défense encaisse peu de buts. (…) l’OM sera un très beau second. J’en ai marre de cette dictature, de ces donneurs de leçons qui prétendent que pour gagner des matchs il faut faire des petits ponts, des sombreros, des extérieurs… J’ai toujours aimé les entraineurs qui adaptent leur système de jeu aux joueurs dont ils disposent. Seul les romantiques peuvent faire des reproches. mais le romantisme ne mène nul part en football. »
Si Baup a su adapter son système de jeu aux joueurs dont il dispose, Larqué, lui, sait adapter son discours en toute circonstance…