Tous les matchs de l’OM sont importants.
On ne peut pas toujours quand on chronique sur l’histoire du club en train de se faire, dramatiser à l’avance sur le match à venir pour faire sentir à ceux qui en seraient moins conscients la nécessité de le remporter.
Dans cette Europa League encore en phase de groupe, c’est un match couperet que jouera l’OM ce soir. Le perdre signerait la fin de la compétition pour cette saison.
C’est pour cet OM-Lazio que Sampaoli a pris la décision de faire un peu souffler ses troupes, lui qui a trouvé maintenant son équipe-type qu’il entend mobiliser.
On sent depuis le début de la saison que le club tout entier veut s’offrir une aventure dans cette compétition. Tout le monde est pressé de retrouver l’atmosphère des grands soirs. Il va falloir tout donner car l’adversaire n’est pas le premier venu.
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la réussite accompagne tous les efforts que les olympiens accompliront.
Nous avons des certitudes derrière et au milieu. Chacun est impliqué dans le travail de récupération à la perte de balle. Saliba, Caleta-Car et Luan Peres sont de farouches défenseurs, et derrière eux Pau Lopez est devenu incontestable en quelques matchs.
Devant, si on peut compter sur Payet et Ünder, on attend le retour en forme d’Arek Milik. Le polonais est de mieux en mieux mais il a besoin de marquer pour engranger de la confiance. Si son instinct de buteur se manifeste ce soir, ce serait presque partie gagnée pour l’OM.
Nous allons jouer sur un fil. Attaquer tout en se méfiant des contres assassins dont est capable cette équipe italienne coachée par un grand entraineur.
Le match aller avait été particulièrement tactique. Les marseillais avaient parfaitement utilisé le piège du hors-jeu mais sur le plan offensif, ils avaient péché un peu plus dans le travail d’approche, leurs occasions étaient moins nettes que celles de leur adversaire.
C’est là qu’il faut que ça change ce soir. Mettre plus de conviction devant. C’est le genre de match où il faut tuer le plus vite possible. Ne rien gâcher.
Affirmez-vous, olympiens. Nous savons que vous en êtes capables.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert