Voilà vé, j’écrivais ce matin que je n’attendais rien de cette rencontre, aussi l’ai-je traversé dans la plus grande sérénité, et franchement, « c’est beaucoup meilleur pour la digestion (de voir un match) sans l’estransi (de trop y croire) » comme l’écrit presque Henri-Frédéric Blanc dans le Livre de Jobi (1).
J’ai trouvé un stream qui donnait le match, mais sans commentaire, et je l’avoue, je n’ai pas déployé des trésors de concentration pour suivre la rencontre. Je n’ai pas noté le détail des actions, leur minute, etc. J’ai juste relevé comme vous qu’il y avait une plus grande envie que sur les précédentes rencontres dans cette compétition.
Des intentions en première mi-temps
Malheureusement, les intentions sont une chose, les réaliser en est une autre, et là… Festival d’approximations, de mauvais timing, d’hésitations, de mauvais contrôles, de passes en bois. Les grecs semblaient se contenter de contrôler, on ne les voyait guère s’affoler, ils restaient cohérents, et je ne dirais pas que c’est en toute logique qu’ils inscrivaient le premier but, mais je ne crois pas qu’il ait surpris grand monde. Déçu, oui, surpris, non. Ce qui est fou, c’est qu’ils étaient trois à pouvoir gêner le tireur… mais l’autre a pu ajuster sans problème. Manque de rigueur.
2 petites fautes grecques
Heureusement, les olympiens n’ont pas totalement relâché leur envie. Les deux fautes donnant pénalty ne venaient pas contrarier des buts imminents. Ce sont deux erreurs grecques qui les donnent. L’OM a donc renversé la vapeur et remporte le gain de ce match mais ne passe pas devant Olympiakos au goal-average particulier. Exactement ce que voulait André Villas-Boas sans doute. On est venu en touristes dans cette compétition. On en ressort de la même façon. Sans doute peut-on noter quelques progrès dans l’attitude, mais cela s’arrêtera là. Merci à Alvaro de sauver le 2-2 sur la fin.
On a perçu une petite libération dans les minutes qui ont suivi le deuxième pénalty, preuve que c’était quand même le bordel dans leurs têtes. Ça peut expliquer certaines choses, mais c’est anormal.
On reste à 13 défaites d’affilée. 13 reste raide selon l’expression consacrée. On va attendre qu’une autre équipe batte ce record un jour, mais ce sera dur, on a mis la barre très haute.
Fier de nous !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
(1) Cassis, c’est une zone démilitarisée, tu peux presque y aller sans calibre. À part le vendeur de roses et les arêtes de poisson, tu risques rien, et c’est beaucoup meilleur pour la digestion de manger sans l’estransi de se faire sulfater entre la poire et le fromage.