Face au risque imminent de paiement manqué, la situation du diffuseur DAZN menace de perturber l’équilibre financier des clubs de la Ligue 1. Selon des informations relayées par RMC Sport, le géant britannique envisage de suspendre le versement d’une échéance cruciale prévue pour la mi-février. Consciente des conséquences potentiellement lourdes pour les budgets des clubs, la LFP a réagi en convoquant un conseil d’administration exceptionnel ce mercredi, le 12 février à 17h30.
Dans un message diffusé mardi, le président Vincent Labrune soulignait l’urgence de la situation en déclarant « la situation est malheureusement urgente ». Tandis que beIN a déjà respecté ses engagements financiers, DAZN ne semble pas honorer le paiement attendu, déclenchant ainsi une vive inquiétude parmi les dirigeants. Ce retard met en péril la trésorerie indispensable pour le paiement des salaires et des charges incontournables, accentuant le climat d’incertitude au sein du championnat.
A lire : OM : Il est définitivement passé devant Jonathan Rowe dans la hiérarchie…
Faire respecter le contrat à DAZN
Par ailleurs, DAZN envisage de recourir à la justice civile pour « défaut de loyauté », contestant la manière dont la Ligue 1 défend ses intérêts, surtout face au piratage. Une source proche des négociations, rappelant le passé tumultueux de Mediapro, a affirmé : « La Ligue a su tirer des leçons du passé au moment de l’écriture des contrats. Elle saura les faire respecter pour préserver ses intérêts et ceux des clubs. On est très loin du contexte de l’époque Mediapro ».
Ce dossier met en lumière les enjeux cruciaux liés aux droits TV et l’impact direct sur la stabilité économique du football français. La décision qui sera prise lors de ce conseil d’administration exceptionnel apparaît déterminante pour réaffirmer la solidité des contrats et assurer la pérennité du championnat, tout en garantissant un avenir serein pour la Ligue 1 et l’ensemble de ses clubs. Les acteurs du football espèrent que cette réunion cruciale renforcera la confiance et la stabilité contractuelle.