Si Valbuena est aujourd’hui un cadre respecté dans le vestiaire olympien, cela n’a pas toujours été le cas. Lors des premières années, le milieu de terrain arrivé de Libourne (National) a longtemps été la tête de turc de ses coéquipiers, notamment des Nasri et Ribéry. Ceux qui ont assisté aux entrainements à cette époque se souviennent des coups et des tacles violent qu’il subissait sur les terrains de la commanderie. Loric Cana, alors capitaine, ne passait pas son tour lorsqu’il s’agissait de découper » le petit ».
Dans un entretien accordé à l’équipe mag, Valbuena est revenu sur sa difficile adaptation:
« Il y a moins de familiarité. Mais dans le vestiaire marseillais, j’entends toujours “Oh, le Petit”, mais c’est devenu affectueux au fur et à mesure que je m’imposais sur le terrain. Quand je me souviens de ce que j’ai subi en arrivant à Marseille il y a sept ans… Je n’étais rien. (…) Quand je les (Ribéry et Nasri) vois en sélection, je préfère en plaisanter parce que l’histoire s’est bien terminée. Sinon, j’en aurais gardé un sale souvenir. Sur le moment, d’être systématiquement la victime de mauvaises plaisanteries, ça fait du mal. Personne d’autre dans le vestiaire n’aurait accepté d’être une cible comme moi. Je n’étais pas prêt à subir ça. Trop gentil. Je me suis endurci. (…)
Personne ne subit les tacles que je prenais à l’entraînement. J’en ai pris des coups. Je fermais ma gueule. Heureusement, j’avais un grand frère, Ronald Zubar. Il m’a souvent servi d’avocat, de garde du corps. Il m’a protégé. Je ne l’oublierai jamais. Je ne sais pas si je l’aurais fait pour lui. Quand je prenais des coups, il en est presque venu aux mains pour qu’on me lâche, moi « le Petit »