Comme face à Montpellier, l’Olympique de Marseille a essayé de passer par les côtés pour développer son jeu. Comme face à Montpellier, le résultat laisse à désirer. Et comme face à Montpellier, la passmap laisse entrevoir un embouteillage trompeur dans l’axe.
Pourquoi trompeur ? Car en réalité, les deux ailiers (Ocampos et Lopez) ont permuté en seconde période et ont, au final une activité divisée entre les deux côtés et peu dans l’axe. Mais lorsque l’on fait la somme de toutes ces positions dans lesquelles ils ont touché des ballons, on obtient une position moyenne finale très axiale.
Voici en détails les zones d’activités de Maxime Lopez et Lucas Ocampos hier soir.
Heatmap activité Maxime Lopez
Crédit : WhoScored.com
Heatmap Ocampos contre Salzburg
Crédit : WhoScored.com
On constate une répartition presque égale entre le côté gauche et le côté droit.
Sarr, très bon mais le jeu était du côté de Sakaï
Aussi bien sur la heatmap de Lopez que sur celle d’Ocampos, une tache claire apparaît sur le côté gauche. Il s’agit de la (micro) zone la plus active pour les deux joueurs. Si on voulait créer du jeu et toucher des ballons hier soir, il fallait aller à gauche, vers Sakaï.
Les attaques de l’OM sont parties… |
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du côté gauche | du centre | du côté droit |
48% | 22% | 30% |
Crédit : WhoScored.com
Si le japonais ne paye pas de mine techniquement, il aimante malgré tout le jeu. De manière régulière cette saison, le jeu penche à droite, un fait que l’on impute généralement à la présence de Thauvin sur ce dit-côté. Pourtant hier, Thauvin était absent et Sakaï à gauche. Bizarrement le jeu marseillais s’est déporté vers la gauche. C’est d’ailleurs le brave Hiroki qui termine avec le plus grand nombre de ballons touchés (89) côté olympien. La preuve s’il en était qu’il a un impact positif dans la relance marseillaise même avec les limites techniques dues à son placement du soir, ses coéquipiers l’ont beaucoup sollicité pour démarrer les actions.
Remarquons enfin que le léger mieux de Maxime Lopez en seconde période s’est produit lorsqu’il est parti côté gauche. Sans doute pas un hasard…