Hier l’Olympique de Marseille s’est imposé trois buts à un face à Troyes. Le score final reflète bien la différence qualitative entre les deux équipes mais il ne dit rien des difficultés rencontrées dans le jeu par les hommes de Garcia.
Est-ce dû à leur manière trop systématique de toujours passer par la droite ?
Répartition des attaques marseillaises par côté
Les attaques de l’OM sont parties… |
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du côté gauche | du centre | du côté droit |
17% | 27% | 56% |
Crédit : WhoScored.com
et pourtant Deux buts venant du côté gauche !
Alors que seulement 17% des actions marseillaises sont parties du côté gauche, deux des buts olympiens sont venus de ce côté ! Celui de Luiz Gustavo (66′) part par exemple d’une belle ouverture sur la gauche d’Amavi vers le brésilien qui conclut d’une frappe surprenante. Même schéma initial sur le troisième but avec Payet qui lance Sanson du côté gauche. L’ex-montpellierain finit par servir Germain pour la conclusion (83′).
Et si le plan de Rudi Garcia avait fonctionné ? Romain Pelissier nous avait expliqué, en Septembre dernier, le grand principe du surnombre sur un côté pour ensuite surprendre de l’autre côté (voir plus haut). Ici, même si les actions décisives ne partent pas de la droite pour surprendre à gauche, le peu de mouvement marseillais pendant l’ensemble du match sur ce côté n’a t-il pas incité les troyens à baisser leur garde dans cette zone ? Créant ainsi les conditions idéales aux piqûres de rappel fatales de Gustavo et Germain.
Pas d’ailier ou de milieu gauche hier
Hier, il n’y a donc pas eu véritablement de joueur offensif occupant le couloir gauche à plein temps côté marseillais. Sanson et Payet ont eu comme zone d’activité la plus importante le côté droit. La preuve par cette heatmap regroupant les déplacements et ballons touchés des deux joueurs.
La partie vert claire représente la zone d’activité favorisée par les deux joueurs. Ils sont restés principalement à droite et ont touché très peu de ballons côté opposé. Une consigne ? Ça a, en tout cas, fonctionné hier.