Il symbolise la saison de transition que va vivre l’OM. Franck Passi est bien conscient que dans d’autres circonstances il n’aurait pas eu le « job ». L’ancien adjoint de Baup, Anigo, Bielsa et Michel veut profiter de cette opportunité pour prouver sa valeur, quitte à partir ailleurs en fin de saison. Interrogé sur le plateau de l’Equipe du soir, le coach olympien a éclairci quelques doutes concernant son contrat, sa possibilité de rejoindre Bielsa à la Lazio mais aussi concernant la suite de sa carrière…
« J’ai un contrat d’entraîneur numéro un »
Passi a bien signé un contrat de coach principal
« Toujours un contrat de coach adjoint ? C’est faux, je n’ai plus un contrat d’adjoint, j’ai un contrat d’entraîneur numéro un. J’ai été réévalué 3-4 jours avant le début de la saison, avant que Margarita ne fasse sa conférence de presse (le 4 août dernier) ».
« Bielsa me voulait comme adjoint »
Bielsa l’a bien contacté pour la Lazio
« Lorsque vous avez un job à l’OM, nous n’allez pas repasser adjoint, même si c’est Marcelo. Quelques jours après, il m’a dit “Non était la réponse qu’il fallait me donner un oui n’aurait pas été cohérent“. Bielsa me voulait comme adjoint, il me fait confiance et réciproquement. Ça n’a pas pu se faire, car j’étais coach à l’OM ».
« Je rêve d’une belle carrière d’entraineur »
Passi prêt à entraineur en France ou à l’étranger
« Je ne peux pas penser à la saison prochaine ou dans six mois, moi je suis concentré sur mes matches. Une position dans les 5 ou 6 serait bien. Je vais m’accrocher. La chance de devenir entraineur de l’OM est exceptionnelle. Si la situation n’était pas comme ça, la direction aurait recruté un entraineur renommé et n’aurait pas choisi un adjoint. Je rêve d’une belle carrière d’entraineur. Redevenir adjoint ? Non je ne pense pas. J’ai patienté assez longtemps, je me suis construit, j’ai envie de travailler comme numéro un et de mettre en place les choses que j’ai dans la tête. Je parle trois langues, je suis attaché à la France, mais en Espagne et en Angleterre je me suis bien senti aussi. »