Quelques jours après la polémique des banderoles insultantes visant la mère d’Adrien Rabiot lors du Classique PSG-OM, Patrice Évra a réagi avec véhémence dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC. Fidèle à son tempérament, l’ancien joueur n’a pas hésité à défendre la famille avec des mots forts et un rappel de ses propres expériences.
Quelques jours après la victoire du Paris Saint-Germain face à l’Olympique de Marseille (3-1), entachée par la polémique des banderoles insultantes visant la mère d’Adrien Rabiot, Patrice Évra a pris la parole sur le sujet dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC. Fidèle à son franc-parler, l’ancien défenseur de l’OM et de Manchester United n’a pas mâché ses mots :
« Si j’avais été Rabiot, j’aurais été tout droit vers le kop et le premier qui descend, il en prend un. La famille, tu ne la touches pas. Lorsqu’on a fait pareil avec moi, j’ai mis un high-kick à un supporter », a-t-il raconté.
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Le Français moyen est vulgaire
L’ex-international français, connu pour son tempérament, a poursuivi avec une analyse sans détour :
« Aujourd’hui, je ne suis pas choqué. Le Français moyen est vulgaire. Après, les banderoles c’était de l’abus. Les mamans tu ne les touches pas, elles t’ont porté neuf mois, elles ont souffert, qu’elles aient raison ou pas, une mère, tu la touches pas, chambrage ou pas », a-t-il martelé.
Pour rappel, Patrice Évra avait lui-même été au cœur d’un incident similaire. En 2017, il avait asséné un coup de pied à un supporter marseillais venu l’insulter lors de l’échauffement avant un match de Ligue Europa contre le Vitoria Guimarães, ce qui lui avait valu sept mois de suspension. Un précédent qui laisse penser que, malgré la sincérité de ses propos, ses conseils pourraient ne pas être les plus sages…
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