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Penalty OM/OL : Quand Lyon goûte à ses propres méthodes…

Par La Redaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Bruno Génésio
Bruno Génésio
Bruno Génésio

 

Hier après-midi, Bruno Genesio a remis une pièce dans l’infernal Jukebox de l’arbitrage français. Une machine qui ne sait jouer que des disques rayés dont les principaux acteurs du football hexagonal (présidents, entraîneurs…) semblent incapables de se lasser.

 

 

« C’est le résultat d’une très bonne campagne de presse lancée par nos concurrents directs (OM et Eyraud en décembre). Le penalty sifflé pour Malcom à Bordeaux (1-3) était un gag, et si celui sifflé pour Monaco (2-3), dimanche, doit être accordé, les matches finiront à 7-7. Soit on siffle ces fautes tout le temps, soit on ne les siffle pas. Regardez les autres matches, et regardez comment ces duels sont arbitrés… »
Bruno Genesio

 

Donc voilà, Lyon serait désormais désavantagé par les juges du jeu en raison des sorties médiatiques du président marseillais en décembre dernier, une mélodie plus feignante qu’un enchaînement d’accord Do-La-Mi-Fa. Même en partant du principe que la tirade d’Eyraud ait réellement eu une influence sur les décisions des arbitres depuis janvier, les lyonnais n’ont qu’à s’en prendre à eux-même. Ils ne cessent de montrer le chemin depuis des années…

 

 

Le revers de la médaille

 

 

Car ce qui est très agaçant dans ces complaintes lancinantes de Genesio suite au tube de Noël estampillé OM, c’est que JHE n’a fait que copier les partitions publiques de JMA. À savoir déclamer des paroles simples désirées par tous ses supporters sur un air légèrement révolté mais bienveillant. La recette parfaite pour un hit dans la catégorie « Soft Power. »

 

 

« On est à l’OM depuis une saison et demi, et si on prend les chiffres depuis la saison 2016-2017, l’OM a bénéficié de cinq penalties, Lyon en a bénéficié de dix-neuf. Dix-neuf. Je ne suis pas paranoïaque, mais je veux juste comprendre. Avec la vidéo, le penalty de Mariano Diaz n’aurait pas été validé. »
Jacques-Henri Eyraud – Source : L’Équipe

 

 

Le dernier penalty obtenu (sorte de disque d’or en la matière) par Lyon est symptomatique de l’usure du créneau par les ouailles d’Aulas. Un ou deux tweets laudateurs en avant-match envers l’arbitre, une simulation grotesque récompensée pendant le match et une influence finale énorme sur le résultat.

 

 

 

 

Là, ce n’était pas grave. Par contre quand d’autres utilisent ce genre de méthodes, il faudrait s’en offusquer. Le chien qui se mord la queue… Vivement la prochaine révolution musicale, que l’on entende enfin parler d’autre choses !

 

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