Vous irez donc au Brésil en juin prochain pour la coupe du Monde
Mathieu Valbuena: « Oui, c’est un rêve de pouvoir aller au Brésil. On est tous fiers de ce qu’on a pu faire hier soir. On n’a pas pu trop savourer après le match, car Marseille voulait vite qu’on rentre. Mais on a quand même savouré sur le terrain avec nos supporters, c’est le plus important, et ça n’a pas de prix. »
Vous revenez quand même de nul part après le match aller à Kiev?
Mathieu Valbuena: « On a frôlé la catastrophe. Lors du match aller on n’a pas mesuré l’importance de ces rencontres. On a renversé une situation qui était très compliquée. Aucune équipe avant nous y était parvenue. Ce qui est regrettable c’est d’en arriver là. On ne peut pas se permettre d’attendre d’être au pied du mur pour se transcender. C’est un avertissement. il va falloir prendre note de ça. On a vraiment frôlé la catastrophe. Une coupe du monde sans l’équipe de France, avec tout ce qui c’est passé en 2010, ça la fout mal… Il y a eu une prise de conscience. Quand on se bat comme on s’est battu hier on peut être une grande équipe. J’espère que c’est le début d’une belle histoire. »
La fatigue va-elle être évacuée pour le déplacement à Ajaccio vendredi?
Mathieu Valbuena: « Oui, il le faut. Il faut vite basculer. C’est vrai que l’on est aujourd’hui encore un peu dans l’euphorie de cette qualification pour la coupe du monde, mais il faut passer à autre chose, avec ce match qui arrive contre Ajaccio. C’est vrai que j’étais un peu fatigué ces derniers temps et que je n’ai pas été aussi performant que ce que je souhaitais. Forcement des matches comme hier te reboostent et te redonnent beaucoup de force, donc j’espère que vendredi je serais bien et que je pourrais aider l’équipe»