Après trois ans sans avoir entrainé, Elie Baup, a d’abord été surpris (comme nous l’avions d’ailleurs été) lorsque les dirigeants Olympiens l’ont choisi pour succéder à Didier Deschamps. « Me retrouver entraineur de ce club c’est extraordinaire, c’est aussi une grande responsabilité » explique-t-il dans un entretien accordé au journal « La Provence ». « Après, il faut se mettre au boulot » poursuit-il.
Et le boulot, l’ancien entraineur des girondins de Bordeaux l’a fait. Avec un budget mercato proche du néant, Baup a donc dû faire avec les forces en présence. Et surtout, guérir les têtes malades d’une saison douloureuse. Pour l’entraineur du club phocéen, c’est avant tout la dimension collective et la solidarité de l’ensemble des forces du club qui sont les clés de la réussite actuelle de l’Olympique de Marseille. « Ce qui est bien, c’est qu’on reste dans une unité de travail. Si quelqu’un commence à vouloir sortir de cette dimension collective, ça n’ira pas. Et je ne parle pas que des joueurs, mais aussi du staff, du médical…On est tous très soudés, on a tous de l’ambition et on a envie de faire les choses ensembles, de s’entraider. Chacun a trouvé sa place. Si quelqu’un veut s’approprier quelque chose, on sera en danger. Il faut garder beaucoup d’humilité, que chacun reste à sa place et avec le rôle qui lui incombe. »
