Malgré les polémiques qui durent depuis ce samedi et les réactions qu’elles ont suscité, pour Nabil Djellit, le problème en Ligue 1 n’est pas lié à l’arbitrage.
Ce samedi, Pablo Longoria a perdu son sang froid face aux arbitres après l’expulsion jugée injustifiée de Derek Cornelius. Le président de l’OM est depuis la cible du corps arbitral qui est questionné sur les agissements du dirigeant espagnol. Pour Nabil Djellit, le problème du championnat français ne réside pas dans l’arbitrage.
“Le vrai problème de la L1 ce n’est pas l’arbitrage. Mais bien l’absence de rivalité au PSG…”, a expliqué le journaliste sur son compte X.
Le vrai problème de la L1 ce n’est pas l’arbitrage. Mais bien l’absence de rivalité au PSG… #OLPSG
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) February 23, 2025
Polémique : La grosse mise au point de Longoria !
Lors de sa sortie médiatique de samedi dans les couloir du stade Abbé Deschamps, Pablo Longoria avait employé des termes forts comme “corruption” et “championnat de merde“, provoquant une véritable onde de choc dans le football français. Ce lundi, le dirigeant marseillais a tenu à clarifier sa position et à exprimer ses regrets.
“Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le football français”, a-t-il affirmé, tout en reconnaissant “regretter” l’utilisation de ce terme. “La forme n’était pas appropriée et ce mot, je le regrette”, a expliqué le président de l’OM, expliquant son emportement par “beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles (il) considère que l’OM a été défavorisé”.
A lire : Ligue 1 : Cette clause qui ne va pas arranger la situation du football français !
Un mea culpa assumé
Après avoir assuré que les arbitres étaient corrompus à l’issue de la défaite de l’OM à Auxerre samedi soir, Pablo Longoria est revenu sur ses propos, ce lundi
➡️ https://t.co/R1kv8YunmH pic.twitter.com/TKzFdxdFIS— L’ÉQUIPE (@lequipe) February 24, 2025
Conscient des conséquences de ses déclarations, Longoria a poursuivi en adoptant un ton plus autocritique : “Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même”.
Il a également tenu à préciser la nuance linguistique qui a pu jouer un rôle dans cette controverse : “Tout le monde m’a bien expliqué la signification du mot corruption en français, parce qu’en espagnol, ça a un sens plus large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n’ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d’argent ou des transactions financières, jamais je ne me permettrais ça”.
Longoria ne démord cependant pas sur le besoin d’améliorer certains aspects du système arbitrale français : “Qu’il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, oui. Et c’est ce qui m’énerve énormément. On doit améliorer beaucoup de choses pour éviter la confusion, pour tout le monde”.