L’Olympique de Marseille met fin à sa série noire européenne en s’imposant deux buts à un face à l’Olympiakos.
Retour sur les prestations individuelles des Olympiens dans les Notes de FCM.
LES JOUEURS
S. Mandanda: 5/10
Il a, hier soir, plus travaillé, avec sa voix qu’avec ses mains…
Face à des Grecs peu dangereux (2 tirs cadrés, un but imparable, une reprise dégagée in-extremis par Alvaro), il a passé ses 90 minutes à replacer ses coéquipiers lors des phases défensives. Il est peu sorti sur les corners et coups-francs adverses et n’a pas non plus été en réussite dans le jeu au pied…
H. Sakai : 4/10
En grande souffrance…
Les Grecs ont attaqué principalement sur son côté, il a eu du travail, ne s’est jamais découragé… mais qu’est-ce qu’il a souffert ! Il est notamment effacé avec une facilité déconcertante sur l’action qui amène le but (32′) ou sur celle qui lui vaut un carton jaune mérité en fin de match (89′). 8 duels gagnés sur 15 mais surtout une impression de fébrilité lorsque ça accélérait. Ce n’est pas non plus catastrophique mais loin d’être bon…
Alvaro : 4,5/10
Une prestation tout juste passable…
Franchement pas rayonnant, il a parfois laissé trop d’espace à El-Arabi comme sur cette tête à la 13′. Pas irréprochable non plus sur l’action du but grec, il fait cependant don de son corps et sauve son camp sur la balle du 2-2 dans les arrêts de jeu de la seconde mi-temps. Techniquement, ça a également été assez poussif avec pas mal de passes longues mal ajustées… Il a gagné des duels (5 sur 7) et réussi ses tacles (2 sur 2). Trop peu pour un patron.
D. Caleta-Car : 5/10
Passable…
Toujours pas impérial mais au dessus de la ligne de flottaison. Serein dans le jeu aérien avec 6 duels remportés dans les airs (en bonne position d’ailleurs pour marquer de la tête à la 47′), il est également l’auteur d’un excellent retour à la 30′ sur un centre extrêmement dangereux de Fourtounis. Techniquement, il a été propre dans son jeu long sans en abuser. Acceptable.
J. Amavi : 4/10
Un peu sur la retenue…
Contrairement à ce à quoi il nous avait habitué depuis le début de saison, il a été assez prudent, peu entreprenant offensivement et presque timide défensivement. Rien qui ne pénalise son équipe mais rien qui ne l’aide franchement non plus. Avec 60 ballons touchés, il est le Marseillais des lignes arrières le moins sollicité. Un match un peu planqué mais au moins il n’y a pas d’erreur cruciale à lui reprocher…
B. Kamara : 5/10
Simple soldat encore une fois…
Souvent plus haut que Rongier en première période, il a eu quelques bonnes interventions, quelques bonnes interceptions, un tacle par-ci, un centre par là, mais rien de bien transcendant. Plus dans le combat défensif en seconde période. Encore un match assez neutre finalement avec des fautes subis (3), des fautes commises (4), assez peu de tranchant à la relance mais des duels défensifs gagnés…
V. Rongier : 5,5/10
Pas éblouissant mais vaillant…
Encore préposé à la relance, il a eu quelques bonnes idées dans ce secteur, et été plutôt performant dans l’impact défensif (7 duels gagnés sur 10). À la finition, ça a encore été assez pénible avec notamment une frappe complètement foirée en première période alors qu’il avait été servi de bien belle manière par Payet et qu’il y avait Benedetto derrière (29′). Une autre frappe manquée en seconde période (66′) avant peut-être une troisième que Rafinha a cependant eu l’amabilité de détourner de la main (71′). Il est effacé trop facilement par Camara sur le but (32′). Remplacé par P. Gueye à la 86′.
M. Cuisance : 3/10
Match assez terne…
Il a été assez neutre dans ses passes et peu en réussite lorsqu’il a voulu créer. Pas de dribble, pas de tir, une passe clé, de mauvaises inspirations… Un match à oublier. Remplacé par Morgan Sanson à la 56′ qui s’est souvent projeté dans la surface et a eu son abattage habituel.
F. Thauvin : 5/10
Tellement agaçant mais il débloque le match…
Les matches de Thauvin sont à juger sur la dizaine, quinzaine d’opportunités qu’il a d’être en position pour réaliser un geste décisif (frappe ou dernière passe). Force est de constater qu’en première période, la balance penchait nettement du côté négatif avec notamment une frappe ultra molle à la 18′ en ignorant magistralement Benedetto ou encore une bonne récupération offensive suivie d’une passe dans le mauvais tempo, dans le mauvais espace (36′). Mais il ne se décourage que rarement et il est reparti à l’abordage jusqu’à obtenir ce penalty un peu généreux mais qu’il va vraiment chercher (53′). C’est maigre comme bilan, ça ne compense pas tous ses mauvais choix mais dans le désert productif de l’OM, c’est déjà beaucoup. Remplacé dans les arrêts de jeu par M. Aké.
D. Payet : 7,5/10
Le meilleur marseillais et de loin…
Pas que pour son doublé sur penalty, qu’il fallait tout de même assumer, mais aussi pour les responsabilités qu’il a pris dans le jeu. Il s’est toujours rendu disponible pour ses partenaires et a eu beaucoup d’initiatives même si certaines n’étaient pas forcément heureuses (centre-tir à la 7′, volée ratée à la 9′). Mais celles qui furent heureuses ont été des éclairs proches d’amener des buts comme cette ouverture à la 4′, ce superbe centre pour Rongier à la 29′ ou des bonbons pour les yeux (utiles tout de même) comme ce centre « coup du foulard » à la 29′ ou ces roulettes en seconde période (80′). Bref, il a été bon et a agi comme un véritable leader technique.
D. Benedetto : 2/10
Jamais servi, jamais utile… Vous connaissez l’histoire…
7 ballons touchés et deux situations où il aurait pu être en situation de buts (18′ et 29′) mais Thauvin puis Rongier ont décidé de frapper à la place.
remplacé à la mi-temps par
V. Germain : 4/10
Un peu plus utile que Benedetto…
Il est descendu plus bas et a touché un peu plus de ballons (15). Parfois dans des zones pas très dangereuses, loin du but, d’autres fois à proximité de la surface de réparation comme sur l’action du penalty (53′) ou sur cette frappe hors cadre mais bien tentée (80′). Ça n’a pas révolutionné le jeu de l’OM mais ça a été un peu mieux…
LE COACH
André Villas-Boas : 5/10
À défaut de beaucoup créer, son équipe a au moins assez peu concédé.
Elle a aussi, péniblement, essayé d’être dans le camp adverse plutôt que dans sa propre moitié. Il n’y a rien de bien nouveau dans cette rencontre, si ce n’est son changement d’avant-centre à la mi-temps, qui a produit un petit impact.