À l’approche du déplacement au Vélodrome, l’entraîneur montpelliérain Zoumana Camara s’est montré lucide sur les ambitions de son équipe face à l’OM, tout en affirmant vouloir garder une certaine identité de jeu.
Alors que Montpellier s’apprête à défier l’Olympique de Marseille ce week-end, Zoumana Camara a évoqué ses intentions tactiques et la complexité du déplacement à Marseille, où l’OM reste redoutable malgré des résultats en dents de scie.« Je pense que ce système sera ancré plus ou moins jusqu’à la fin de saison, à moins que les pépins physiques m’en empêchent. Je vais essayer de garder une certaine cohérence pour continuer à assimiler les automatismes de ce système. »
L’ancien adjoint du PSG veut consolider le système mis en place depuis sa prise de fonction, misant sur la stabilité et la progression collective pour finir la saison avec sérénité. Conscient de l’intensité que mettra l’OM au Vélodrome, Camara ne se fait pas d’illusions sur la capacité de son équipe à dominer le jeu :« Ce serait prétentieux de vous dire aujourd’hui qu’on ira au Vélodrome en essayant d’avoir le monopole du ballon et du jeu. Mais il faut avoir cette philosophie et ces intentions dans les moments où on aura le ballon pour aller chercher un résultat. »
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Quelque chose nous manque, il n’y pas d’autres explications.
Au cours d’une conférence de presse, Roberto De Zerbi a évoqué le match de ce samedi face à Montpellier : “On a perdu cinq matchs sur les sept derniers. On aurait pu avoir beaucoup de points d’avance sur le quatrième ou le cinquième. Des joueurs ont été blessés, des joueurs importants ont eu une baisse sur le plan physique… Toute l’année, j’ai parlé de la mentalité. C’est le problème qui n’a sans doute pas été résolu. Sinon, on ne pourrait pas expliquer de telles différences entre des premières et des secondes mi-temps. C’est à moi de trouver la solution. Parfois, il faut être dur avec les joueurs. Parfois, il faut les féliciter, les embrasser… Quelque chose nous manque, il n’y pas d’autres explications. Personne ne fait exprès, on est tous engagés à 200%. La semaine avant la défaite contre Lens, j’ai suspendu deux fois l’entraînement, je voulais augmenter la tension. Parfois, ça marche. Parfois, on a plus de mal.”