Important quand il le fallait.


Il encaisse trois buts mais a sans doute entretenu, grâce à ses arrêts en première période, l'illusion d'une très large victoire. Il s'est bien détendu sur une tête de Mandjeck (24'), une belle frappe de Roux (42') ou encore un missile de Mollet (72'). Au bout d'un moment lorsque l'on concède tant d'occasions, ce n'est pas forcément vers le gardien qu'il faut se tourner pour expliquer ce mauvais bilan défensif...

Surprenamment utile offensivement !


On attend plus le colosse du Cabo Verde dans les duels et le jeu aérien mais hier, il a montré de la justesse dans l'impulsion offensive du jeu. Sur le premier but de Sanson, il part récupérer le ballon dans les 30 mètres adverses ! Sur le sixième but, il lance de manière très juste Payet dans le dos de la défense qui s'en va ensuite servir Mitroglou. Oui mais les trois buts encaissés ? Lui, s'est sacrifié (3 tirs déviés), s'est employé au maximum de manière parfois peu académique (29', 74') mais au final il n'a pas grand chose à se reprocher. Il a même récupéré 26 ballons (record du match).

L'OM a été meilleur avec lui sur le terrain que sans !

Il a bizarrement été assez timide en première période offensivement et même pas toujours rayonnant défensivement. Était-ce la peur de prendre un jaune qui le suspendrait pour un prochain match qui le fit jouer avec le frein à main ? Toujours est-il qu'il prit ce saleté de carton (43') et fut bien meilleur ensuite. Apportant plus sur le côté droit et n'étant pas loin de délivrer une passe décisive à Thauvin (52'). Son caractère de puncheur aurait pu être utile en fin de match.

Pas impérial...


Il était très remonté en après-match mais n'a pas toujours rayonné défensivement. Il est, par exemple, battu plusieurs fois sur corner par Mandjeck (25', 32'), est parfois sorti à la hussarde en laissant des espaces derrière et n'est pas exempt de tout reproche sur les buts encaissés. Il réalise malgré tout quelques jolis passes à la relance (6 longs ballons sur 9 réussis) qui ont amélioré le jeu offensif.

Impeccable jusqu'à la 85'.


Sur le côté gauche, il a réussi à montrer de jolies choses offensivement et ne s'est jamais fait prendre de vitesse par ses vis-à-vis. Avec l'entrée de Bédimo, il est repassé à droite. Avec un certain succès tout d'abord mais il est en retard sur l'action du second but messin (84') et n'est pas très tranchant sur le troisième but (91').

Non noté, entré à la 79' pour remplacer un Thauvin étincelant, il n'a pas eu le temps de faire grand chose. Surtout pas défendre sur le troisième but messin (91').

Trois, quatre classes au dessus.

Metz, c'est vraiment trop faible pour lui et ça s'est vu. Ça en était presque humiliant pour ses adversaires tant il avait de la facilité dans ses récupérations, ses protections de balles ou ses passes longues. Il a été le parfait métronome du jeu olympien mais ne peut pas grand chose sur les trois buts encaissés par son équipe. Ça ne lui a pas plu et il n'a pas manqué de le faire savoir à ses coéquipiers dès le coup de sifflet final.

Non noté, entré à la 60', il a fait son jogging en déambulateur. Attentiste sur les buts encaissés particulièrement le troisième.

Monstrueux pour se faire plaisir, coupable dans ses replis.

Il a régné physiquement sur le milieu de terrain avec le plus grand nombre de ballons touchés (96), le plus de duels aériens gagnés (7) et même 3 passes clés pour embellir encore sa feuille de match. N'oublions pas la cerise sur le gâteau : ce coup du sombrero dans la surface pour ensuite décaler Sarr (19'). Bref, la face visible de l'Iceberg est séduisante, celle invisible, moins. Sur le second but messin (74'), il perd tout d'abord le ballon en fonçant tête baissée vers la surface adverse et ne fait ensuite pas l'effort de revenir derrière. Résultat, Mollet a tout le loisir d'ajuster sa frappe. On l'a vu plusieurs fois trop haut, trop loin, trop facile en fin de match.

Souvent critiqué, encore plus souvent décisif.

Placé dans l'axe du trident offensif derrière l'attaquant, il a été très facile à toucher pour ses partenaires et a multiplié les mouvements. Il marque rapidement un but "Bakayokesque" (6') puis délivre un centre "Iniestesque" juste derrière (8'). Il a été utile à son équipe en épaulant bien Germain et en soulageant Payet, plus seul dépositaire du jeu.

Un leader technique incontestable sur ce match.

Il a joué proprement en respectant les mouvements de ses partenaires sans jamais bouffer le ballon. Avec 6 passes clés et 4 longs ballons réussis sur 4, il a fait étalage de tout son talent de passeur. Dans ses services décisifs, il a décliné 50 nuances de passes. La longue ouverture pour Germain (45'), le centre millimétré pour Thauvin (57') et enfin la passe altruiste pour le coéquipier en détresse pour Mitroglou (74'). Celle-ci est une vraie passe de capitaine qui préfère relancer son partenaire que son compteur but.

Une feuille de stats à 100M€ !

Trois buts et une passe décisive, que voulez-vous demander de plus à un joueur offensif ? D'être au départ des actions ? Il l'est sur son premier but (8'). De faire le spectacle ? Il le fait en tentant sa spéciale à la 14' en première intention. Et que personne n'ose dire "oui mais ce n'était que Metz" ! Il avait été également très performant cinq jours plus tôt contre Monaco.

Un pion désormais essentiel de l'équipe.

Un but, une passe décisive (qui aurait pu être un but), un nombre de ballons touchés encore satisfaisant (39) et des déplacements fréquents à droite qui aide à la production de son équipe. Petite stat supplémentaire ? Il a tiré trois fois aux buts, c'était trois fois cadrés.

Non noté, entré à la 69', il a réussi à marquer sur un caviar de Payet. Espérons que ce but le remette sur le droit chemin !