Salut bande de fatigués !
Alors comme aujourd’hui (Mercredi) c’est mon anniversaire et que j’ai commencé la picole depuis midi, je peux vous garantir que ce compte rendu personnel va être haut en couleurs et risque de sentir un peu le vomi. Mais promis je vais tenter de rester digne.
Et comme en plus, en ce jour j’ai le droit de faire un peu ce que je veux (oui, même de saccager la rédac’ du FCMarseille avec un extincteur et des bombes agricoles), et ben j’ai décidé de filer des notes à nos joueurs, comme ça, nature, sans pression. Ambiance :
Pelé (6): Imparable en un contre un, face à des lyonnais qui avaient mangé du tapioca à la collation, et donc, qui avaient les guiboles en mousse. Le mec a (presque) tout arrêté, et avec quasiment toutes les parties de son corps. N’y peut rien sur le but du FC Lyon donc on ne va pas lui balancer des 33cl de 8.6.
Sinon, très sûr dans les airs et décisif quand il le faut. Comme le dry Martini de James Bond, un incontournable cette saison.
Sakaï (7): Il s’est d’abord farci un liliputien, avant de devoir se taper un décérébré. Il a, à chaque fois, subi sur les dix premières minutes face à son adversaire direct. Quand il a réglé la mire, les deux pucelles gones n’ont plus bronché. A moitié fautif sur le but encaissé, pour le reste il
a été tranchant et efficace, étant toujours propre dans ses interventions. A eu la chance de pouvoir admirer les fesses de Dimitri Payet pendant les
prolo’. Aussi sec et violent qu’un coup de fouet quand il défend : Hiroki Saké
Fanni (6): Sérénité, présence, agressivité et relance en touche. Rod nous a sorti sa plus belle panoplie du défenseur Made In Stade Rennais. Auteur du premier but marseillais grâce à un gros coup de casque, il a ensuite géré les attaques lyonnaises tout le match. Doux et violent à la fois : TiPunch
Rolando (6): Bon match du Portos de service, avec une barre fracassée et le tibia de Nabil Fekir sous les crampons. Il a été au niveau de son compère en défense centrale, même si, sur les contres-attaques lyonnaisses, ça begayait un peu. Il a quand même fini par filer la saudade aux hommes de Pep Genesio.
Evra (5): On sent que Tonton pat’ est un peu rouillé. Il a notamment souffert des débordements lyonnais sur son côté gauche en première période. Le danger venait par son côté. Il a quand même sorti la boite à gifle : Tequila Pat’.
Remplacé sur blessure, ensuite par Doria (6,5), alias SaltBaezinho, qui s’est mué en mauvais arrière gauche mais excellent ailier. Un Cafu (celui de Lorient hein, faut pas déconner) dans chaque orteil. Il a ensuite enterré la dignité de Raphael sous la pelouse du stade avec un petit pont anthologie, tenté de provoquer en mode Joga Bonito et fini par défoncer la cage de Lopès avec un gros pointu d’Allemagne de l’Est. Une célébration complètement dingue et un stade qui chavire : Champagne !
Vainqueur (8): Assurance Tout risque, le mec mange, boit, respire, transpire la sérénité. Le genre de bonhomme qui peut coucher Gérard Depardieu d’un seul regard à un concours de boisson. Frappe fort, casse des jambes et des actions de jeu. J’aurais aimé qu’il soit présent il y a 8 jours, croyez moi que ça aurait été un autre match. Il te met le front dans ton milieu de terrain : Whiskylliam Vainqueur
Lopez (6): Tellement doux et beau à voir jouer mais manque encore de volume de jeu. Volontaire et présent dans le premier harcèlement sur les pertes de balles marseillaises. Pêche un peu sur les temps faibles des ‘Bleu et Blanc’. Mais bon, on lui pardonne presque tout tellement c’est du velours à voir jouer : Yop Fraise
Sanson (6) : Vraie bonne pioche, le mec est dans tous les bons coups quand le jeu va vers l’avant. Il a sans arrêt cherché à trouver ses partenaires sur les transitions offensives. Du déchet dans les passes que je lui pardonnerai parce que c’est seulement son 3ème match chez nous et que les automatismes ne sont pas encore là. Mais le jour où il va trouver les yeux fermés ses ailiers et son attaquant, ça va niquer des mères sévère : Vodka/Pomme/GHB.
Remplacé par Zambo (7) qui commence de plus en plus à me plaire. Depuis la prise en main de l’équipe par sergent Garcia, on sent qu’il prend confiance en lui et qu’il respecte les consignes de jeu tel que jouer simple et gonfler les muscles quand il faut envoyer les mandales. Précieux quand on marque dans les prolongations car il casse toutes les actions de la TeamAulas. Sec et percutant : Picon Bière.
Thauvin (4) : Le poulain n’y est pas en ce moment. Il fait pas un mauvais match mais il est moins tranchant que d’habitude. Encore un qui a abusé de la bûche et du dijo de fin de repas pour les fêtes de fin d’année et qui est encore sur la digestion : Citrate de bétaïne.
Remplacé par l’enfant prodigue Dimitri Payet (53000 pour son entrée sur le terrain, 6 dans le jeu) qui a fait levé tout le stade au moment où il est parti s’échauffer – pour dire à quel point on est des putains de fada dans cette ville. On commence à avoir la demi molle sur le footing d’un mec ! Blague à part, il a fait simple dans le jeu et a filé les premiers frissons au stade sur ses premières touches de balle. Preuve d’une prise de conscience et d’une maturité arrivée à son apogée, il n’a pas cherché à jouer les héros de service et a fait jouer ses copains. Le gars qui fait croquer les copains à l’apéro pour finir en beauté : Bourbon.
Cabella (5): ça peut être le meilleur joueur de l’équipe si il le veut. Mais apparemment la chicha pomme et le disque de Jul ça pollue un peu la clairvoyance du bonhomme. Résultat, il ne peut pas s’empêcher de tricoter quand il a la chique entre les pieds. Le mec en fait trop et a prit la fâcheuse manie de réussir l’impossible et à foirer le plus simple. Tu t’attends à ce qu’il déchire tout et tu finis avec une gueule de bois : Vomito Orgeat
Gomis (3) : Nul a chier en attaque, fantastique en défense. Tel a été le match de Bafé. Le mec devient épileptique à chaque fois qu’il doit provoquer en un-contre-un. Par contre, sur des actions lancées, il est quasiment injouable quand les centres arrivent à destination. Fait mal à prendre dans la gueule à pleine vitesse dans la tronche mais précieux quand ça va pas : Cubi de rouge qui tâche
Blague à part, j’ai fait tout ce que je pouvais pour choper des places pour le match d’hier soir. Déjà parce que la qualité de jeu est revenue, que les joueurs commence sérieusement à s’arracher le cul sur le terrain et que ça fait plaisir à voir et surtout, parce qu’il n’y a pas plus belle ambiance en France, quand le Vélodrome, notre antre sacrée, se met à trembler sous les chants de nos supporters. Je tiens sincèrement à les remercier car hier, un mardi soir à 21h, nous étions 53000 à beugler comme des porcs, à chanter notre amour pour ce maillot (à « enc… » Valbuena sur chacune de ses touches de balles) et à exploser quand l’équipe plante un but. Alors même si j’ai quitté le virage Sud (#SupporterBourgeoisEnJeanBouin), je peux vous dire que je n’ai quand même plus de voix et que ces cons là m’ont fait kiffé à mort. J’espère vraiment que nous pourrons rapidement revivre ces ambiances là, dans un stade à guichets fermés, pour tous les futurs matchs au Vélodrome.
Chers joueurs, chers supporters, merci pour ce merveilleux cadeau que vous m’avez fait hier soir, quelques heures avant de fêter ma 32ème bougie.
Allez l’OM !