La direction de l’OM a répété à plusieurs reprises que le recrutement d’un attaquant n’était pas la priorité du mercato estival. Le club aurait pourtant les moyens de payer le salaire d’un solide buteur en se débarrassant de trois joueurs qui ne jouent quasiment pas…
Un attaquant de niveau international ça coûte cher, et c’est difficile à trouver. Pourtant l’OM n’était pas loin de faire signer Mario Balotelli l’été dernier. Sans accord financier avec Nice, le deal ne s’est pas fait. Pour autant, on peut se dire que la marge de manœuvre existe dans cet effectif. En effet, plusieurs joueurs perçoivent des rémunérations confortables pour des temps de jeu inexistants ou très limités. C’est le cas d’Aymen Abdennour, Grégory Sertic et Tomas Hubocan.
560k€ par mois, de quoi payer le salaire d’un bon buteur !
Abdennour est prêté par Valence pour une seconde saison de suite. Malgré une grosse préparation physique, l’ancien défenseur de Monaco n’a pas réussi à s’imposer. Pire, il est placardisé par Rudi Garcia qui ne lui a pas offert une minute de jeu depuis le début de la saison. L’international tunisien est même souvent absent du groupe en L1 et n’a pas été inscrit sur la liste des joueurs qualifiés en Europa League. Pourtant, ce dernier perçoit un salaire digne d’un titulaire en puissance évalué à environ 225 k€ bruts par mois…
Grégory Sertic a pour sa part disputé trois matches en L1 pour un total de 107 minutes. Le milieu de terrain est lui aussi souvent absent des convocations quand il n’y a pas de blessés. L’ancien bordelais percevrait des émoluments évalués à 180 k€ bruts par mois.
Enfin, Tomas Hubocan, auteur de bons matches de préparation, et annoncé comme la doublure de Jordan Amavi à gauche, n’a joué que 12 minutes en L1. L’international slovaque sera libre en juin prochain, il touche un salaire estimé à 155 k€ bruts par mois.
A eux trois, ces joueurs « placardisés » perçoivent donc pas moins de 560k€ par mois. De quoi offrir un salaire à un très bon attaquant. Mais pour y arriver, la grande priorité du mercato d’hiver sera de leur trouver un point de chute…