Le nom de Modou Sougou revient avec insistance du côté de l’OM, même si Elie Baup était encore prudent en conférence de presse lundi. «Le joueur nous intéresse, mais il y en a également d’autres qui nous intéresse.… », expliquait l’entraineur olympien.
Méconnu en France, l’attaquant sénégalais a joué sept saisons dans le championnat portugais. FCM a donc contacté le spécialiste du football portugais en France, Nicolas Vilas (Journaliste sur Ma Chaine Sport, RMC, bloGolo.fr…).
FCM : Peux-tu nous décrire le joueur, quel est son profil ?
Nicolas Vilas : Sougou est un ailier très rapide. Vif, technique avec une adresse certaine devant le but. La saison dernière, il a planté 10 buts en championnat, avec le CFR. Il a beaucoup progressé physiquement lors de ceux dernières saisons au Portugal et depuis qu’il a rejoint la Roumanie en 2011.
FCM : Modou Sougou a joué à Vitória de Setubal, União de Leiria et l’Académica de Coimbra. Peux-tu nous dire quelle image a-t-il laissé au Portugal ?
NV : Celle d’un joueur respecté et respectueux. Il est très apprécié par ses anciens coaches et coéquipiers. Sougou est un joueur de qualité mais surtout un homme de valeur. Il s’est fait un nom au Portugal. Et pas que sur le terrain.
FCM : Les médias roumains affirment que le CFR Cluj exige un montant de 4M€ pour laisser filer son international sénégalais, ce montant n’est-il pas surévalué ? Selon toi, a-t-il le niveau pour jouer à l’OM ?
NV : Sougou est international sénégalais, il est champion de Roumanie et sous contrat jusqu’en 2015. Il avait été suivi par de grands clubs au Portugal. Il a 28 ans, connait le niveau international. Il a planté 4 buts en C1 cette saison. Pourquoi n’aurait-il pas le niveau de l’OM ? En France, on s’offusque qu’un bon club aligne 4M€ pour un international champion dans un bon championnat – mais moins médiatisé – mais pas lorsque c’est un joueur de Ligue 2 c’est « une valeur sure ». Ce qui est dingue c’est que ce joueur était libre en 2011 et qu’aucun club français n’a « osé » le prendre. Bastia et Troyes s’étaient tâtés…