Depuis sa prise de fonction comme coach de l’OM, Michel a dirigé 8 matches. Le bilan comptable est passable avec 3 victoires, 3 défaites et 2 nuls. Plus d’un mois après la fermeture du mercato, c’est le moment de faire un premier bilan de l’effectif olympien. Si les mauvais résultats actuels n’incitent pas à l’optimisme, tout n’est pas négatif.
Un effectif trop modifié
Force est de constater que l’été a été des plus agité. Avec 14 arrivées et 15 départs, l’effectif a été profondément remodelé. Le club phocéen a perdu la totalité de sa ligne d’attaque (Payet, Ayew, Gignac et Thauvin) mais aussi l’élément déclencheur Imbula. Si l’on rajouter encore les départs de Fanni et Morel, 7 titulaires de la saison dernière ne sont plus là. Autant dire que la mission de Michel n’est pas simple, le collectif est à reconstruire. L’OM a tenté plusieurs paris, ce qui peut susciter de l’inquiétude. Si le choix Lassana Diarra est d’ores et déjà payant, quid de Rolando, Diaby ou encore Isla ? Enfin l’OM a aussi récupérer de jeunes espoirs comme Silva et Manquillo dans le cadre de prêts sans option d’achat ou avec des montant démesurés, ces deux joueurs ne seront donc plus là la saison prochaine. Un mercato qui ne permet pas aujourd’hui d’avoir une équipe performante.
Du mieux dans quelques semaines ?
Certains consultants comme Jean-Michel Larqué dézinguent déjà Rolando ou Rekil, mais l’un n’a pas joué depuis un an et l’autre n’a que 20 ans. Michel va devoir construire un collectif qui pourrait profiter de l’expérience de Rolando, Isla et peut-être Diaby. Ces paris seront peut-être payants. Les jeunes talents comme Mendy ou Michy ont besoin d’un collectif fort pour être performant. Il faudra donc attendre un peu pour définitivement enterrer cet OM.
Le mercato estival olympien a connu trop de mouvement, l’attaque est clairement affaiblie et aura besoin de renfort en janvier, il faut par contre laisser le temps à certaines recrues pour qu’elles affichent leur réel niveau. Comme l’a dit Lassana Diarra vendredi, « quand la mayonnaise va prendre, ça va faire mal ». Reste maintenant à attendre de voir si Michel réussi ce pari…