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OM – Lyon : Aucune gesticulation hors-terrain (Aulas, Juninho) ne changera le résultat… sur le terrain !

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le
Jean Michel Aulas président de Lyon avec Juninho
Jean Michel Aulas président de Lyon avec Juninho
Jean Michel Aulas president of Lyon and Juninho sporting director during the 2019/2020 UEFA Champions League draw on August 29, 2019 in Monaco, Monaco. (Photo by Pascal Della Zuana/Icon Sport)

Depuis le coup de sifflet final du match OM – Lyon (2-1), les polémiques et les polémiquettes s’enchaînent à une vitesse ahurissante. Mais au final, on s’en fout pas un petit peu ? 

 

 

L’OM a battu Lyon dimanche dernier deux buts à un. 
C’est la vie médiatique du football actuel qui veut ça. Un match peut alimenter des dizaines d’émissions TV, radio, web pendant des jours qui elles-même alimentent ensuite pendant des heures les débats enflammés sur les réseaux sociaux. La chaîne alimentaire peut aussi être inversée (réseaux sociaux alimentent émissions créant un certain climat sur le pré) surtout en cas de présence dans la boucle du plus génial des trolls du Web, un certain Jean-Michel A. Donc voilà, défaite du mauvais cheval et bordel atomique derrière.

 

 

L’OM a battu Lyon dimanche dernier deux buts à un. 
Le problème c’est qu’il n’a pas seulement battu Lyon, deux buts à un, quoique bien sûr, il ait aussi fait cela. Mais il a aussi foutu le bordel dans l’habituelle symphonie du président adverse. L’air est bien connu : le refus de la jouer profil bas en avant-match, l’outrage durant (le pendu, le bus, etc) et la punchline dans le bon tempo de l’après-match (« c’est un guignol », « je vais séquestrer les images », « cité de non-droit« , etc). Ce récital devait forcément être ponctué par un bon résultat de l’escouade lyonnaise pour que le tout ne sonne pas faux. Mais voilà…

 

 

L’OM a battu Lyon dimanche dernier deux buts à un. 
Le cirque lyonnais n’a pas triomphé sous le grand chapiteau du Vélodrome. Dans un réflexe survivaliste, il entre alors en scène sur cet autre terrain où il domine allègrement l’OM depuis plusieurs saisons : celui des instances. Il faut dire que là encore, JMA maîtrise parfaitement sa partition, bien aidé par sa connaissance approfondie de tous les membres de l’orchestre alors que l’OM s’échine à vouloir leur faire jouer de force ses compositions. Sorties inhabituelles de la direction nationale de l’arbitrage contre l’un des siens ou clémence de la commission de discipline de la Ligue à l’encontre du boss lyonnais sont utilisés sur le terrain médiatique par l’institution rhodanienne comme autant de justifications à l’inacceptable pour eux : la défaite. Car oui…

 

L’OM a battu Lyon dimanche dernier deux buts à un. 
Peu importe si la réponse du board marseillais est plus destinée à étancher la soif de ses supporters qu’à poursuivre les objectifs déclarés dans son communiqué. Peu importe si l’OM a en effet bénéficié de réussite arbitrale sur cette rencontre. Car au final, dans un contexte hautement exigeant (120 ans du club, retour de Garcia), les joueurs marseillais ont remporté leur match ! Rien ne pourra changer ce fait désormais établi. C’était sur le terrain, ce jour-là, qu’il fallait répondre. Même dans l’improbable cas d’un « rematch » perdu 0-5, la victoire initiale survivra. 

 

Et ça, tout le monde le sait. Même au confluent du Rhône et de la Saône et c’est peut-être bien ça la raison qui poussent les dirigeants locaux à autant gesticuler : noyer l’évidence. 

 

 

Sur le terrain de football : l’OM a battu Lyon dimanche dernier deux buts à un.

 

 

 

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