Arrivé à l’Olympique de Marseille pour remplacer Marcelino, Gennaro Gattuso peut compter sur un staff de qualité, composé d’un « phénomène de l’analyse » d’après l’un de ses anciens joueurs.
L’arrivée de Gattuso à l’Olympique de Marseille a clairement fait des heureux après des semaines compliquées avec Marcelino. L’Italien semble plus adapté à la devise du club et on commence déjà à voir son impact sur l’effectif. Cependant, tout ce travail, l’ancien joueur de l’AC Milan ne le réalise pas tout seul.
Riccio, l’homme de l’ombre
La Provence s’est penché ce lundi sur l’homme de l’ombre qui fournit des données précieuses à Gennaro Gattuso :Luigi Riccio. Edgar Çani ancien joueur de Gattuso à Pise l’a expliqué au journal local dans un entretien.
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« C’est un phénomène dans l’analyse des matches, un maniaque de la tactique, explique l’attaquant albanais à La Provence. Tout ce qu’il nous avait dit la semaine avant nos cinq matches de play-off pour la montée s’était produit sur le terrain. Gigi est discret mais Gattuso n’existe pas sans Riccio tout comme Riccio n’existe pas sans Gattuso. Une grande amitié les unit, c’est vrai, mais ils la mettent de côté dans le travail. Ils se disent les choses telles qu’elles sont pour trouver les meilleures solutions pour leur équipe, avec leur style très différent »
« Il y a plus de vie dans le vestiaire. Gattuso a inculqué un certain état d’esprit. Il est très fédérateur avec son équipe »
💬 « Il y a plus de vie dans le vestiaire désormais »
Les chroniqueurs de #VirageMarseille reviennent sur la victoire de l’OM contre le Havre et sur l’état d’esprit de l’équipe pic.twitter.com/GZEMHeWRRk
— BFM Marseille Provence (@BFMMarseille) October 9, 2023
Éric Di Méco a noté des progrès de l’OM sur les deux derniers matchs. « Il commence à avoir dans la composition d’équipe et dans le placement de certains joueurs des choses un peu plus cohérentes. Cela demande confirmation contre un gros du championnat, comme par exemple Nice après la trêve internationale. Avant que Marcelino parte, on était avec un état d’esprit d’attente car il y avait un enchaînement de quatre matchs très difficile, avec une équipe vulnérable qui ne progressait pas. On ne veut pas commencer à tirer un enseignement définitif, prenons les points. Marseille est toujours en course pour se qualifier en Ligue Europa et revient dans le haut du tableau », a souligné l’ancien olympien. « Il n’y a rien de mieux lorsqu’il y a une trêve de 14 jours, notamment pour ceux qui ne partent pas en équipe nationale de gagner et de pouvoir bosser tranquillement sans se prendre la tête avec le classement. Imaginez ce que l’on dirait aujourd’hui si l’OM s’était fait accrocher contre le Havre. À l’arrivée, malgré la crise en coulisses ses dernières semaines, on peut d’ores et déjà faire un premier bilan après quatre matchs de Coupe d’Europe et huit de championnat. Finalement, hormis la défaite face au PSG plutôt logique et celle à Monaco, qui roule sur la Ligue 1 en ce moment, le seul faux-pas est le match en Grèce contre le Panathinaïkos, qui arrive trop tôt, mal préparé avec une composition incompréhensible. C’est ce match qui fait tâche depuis le début de la saison », a ajouté Di Meco.