Ce jeudi soir, l’Olympique de Marseille se déplace en Allemagne pour affronter le Chakhtior Donetsk. Le club vit des moments difficiles avec la guerre qui continue en Ukraine mais semble réussir à dépasser ce contexte.
Le Chakhtior Donetsk continue son aventure en Europa League malgré le contexte compliqué en Ukraine. Avec la guerre qui continue, les joueurs ont dû se déplacer en Allemagne, à Hambourg, pour se préparer à recevoir l’Olympique de Marseille ce jeudi soir.
L’Equipe a interviewé Georgiy Soudakov à ce sujet. Le joueur a raconté son nouveau quotidien, loin de sa famille. « Ma fille et ma femme vont bien. Là, elles sont à Kiev, malgré les combats. Le quotidien est difficile, on vit dans des villes différentes selon les disponibilités. Nous, joueurs, essayons de nous concentrer sur le foot, sur ce qu’on a à faire, à obtenir des résultats, parce que c’est ce qu’on nous demande », explique le capitaine du Chakhtior.
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On a tous des proches qui se battent pour nous
« On est habitués maintenant, on a joué en Pologne, souvent dans les mêmes endroits, et en Allemagne on se sent bien. À Hambourg, on est bien supportés, il y a du monde au stade, on sent que les gens sont derrière nous. Ce n’est pas notre maison, ce n’est pas chez nous, mais on essaie de faire comme si. On a tous des proches qui se battent pour nous. Au Chakhtior, on a Volodymyr Seheda, notre gardien en U19, qui a choisi de rejoindre l’armée ukrainienne en avril dernier. On pense en permanence à ce qu’il se passe, à nos proches sous les bombes. Le seul moment où on n’y pense pas, c’est quand on joue. Sur le terrain, on oublie. Ça nous permet de nous évader, de ne pas trop y penser, même si c’est impossible », conclut Soudakov dans son entretien à L’Equipe.