Après l’élimination de l’Olympique de Marseille en Coupe de France face au LOSC, les commentaires de Mehdi Benatia, membre du staff marseillais, ont suscité de nombreuses réactions.
Le défenseur et ancien international marocain, qui occupe un rôle de directeur du football dans le club olympien, a exprimé sur beIN Sports son ressenti concernant la performance de l’équipe, visiblement déçu par cette défaite qui survient après une période difficile pour l’OM. « On a fait un très grand match, il y a de quoi être fier sur le contenu. On défend naïvement sur le but. On montre beaucoup de courage, d’abnégation. On revient grâce à un superbe but de Luis Henrique. Les pénaltys, on sait très bien que c’est un peu de la loterie. Il s’est passé un truc ce soir. Ce soir, ce que je viens de vivre, c’est grave ! Il y avait du monde, j’ai demandé au 4e arbitre de dire à Turpin qu’il y avait quand même penalty (sur Jonathan Rowe) et il a dit que je l’ai menacé. Je sais que je ne peux rien dire, mais retrouvez-moi les images »
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😤🟥 Le coup de gueule de Medhi Benatia après son carton rouge !
🎙️ « Ce soir ce que je viens de vivre, c’est grave »#interview #OMLOSC pic.twitter.com/HL3UAIzhuO— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 14, 2025
Je sais que je ne peux rien dire, mais retrouvez-moi les images
Pour Benatia, la compétition représente une occasion de se relancer après des performances en dents de scie en championnat. L’élimination est un coup dur pour l’équipe, qui ne pourra désormais plus compter sur cette compétition pour rétablir sa dynamique de victoire. Benatia ne comprend pas les réactions du corp arbitral : « On marque, je vais voir le 4e arbitre en lui disant : »dites-lui quand même qu’il y avait penalty ». Je sépare mon coach qui s’embrouillait avec M. Létang. Et M.Turpin vient me mettre un carton rouge de 50 mètres, le 4e arbitre me dit : »« vous m’avez pointé du doigt et menacé ». (…) Pourquoi j’ai pas le droit de parler et de défendre mon équipe ? Il y a un acharnement, je n’ai plus le droit de parler. »
Il y a un acharnement, je n’ai plus le droit de parler — Benatia