Après une première partie de saison satisfaisante, Roberto De Zerbi se montre optimiste pour l’avenir de l’OM, soulignant les progrès réalisés malgré des débuts difficiles au Stade Vélodrome. L’entraîneur italien met en avant la transformation mentale de ses joueurs, qui ont surmonté leurs peurs, renforçant ainsi la cohésion et la qualité collective de l’équipe.
Après la victoire de l’OM en Coupe de France face à l’ASSE (0-4), Roberto De Zerbi a fait le point sur la première partie de saison de son équipe. Globalement satisfait, l’entraîneur italien a souligné la capacité de son groupe à surmonter les difficultés, notamment à domicile, au Stade Vélodrome. « Nous avons immédiatement su dépasser une période compliquée. Pour devenir une grande équipe, il faut savoir surmonter les obstacles », a-t-il affirmé. Si les débuts au Vélodrome ont été difficiles, il reste positif sur la trajectoire de l’équipe, citant des prestations solides contre des clubs comme Monaco et Lille, qui témoignent, selon lui, de la progression du groupe.
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Il fallait du temps pour s’adapter
📊 | Avec 30 points en 15 journées de Ligue 1, Roberto De Zerbi affiche le même bilan qu’lgor Tudor lors de saison 22/23. #TeamOM #OM | 📸 @OM_Officiel pic.twitter.com/DtCRsKFZbR
— ActuOlympien (@ActuOlympien) December 16, 2024
De Zerbi a également insisté sur l’importance de l’adaptation au changement de style de jeu. « Au début, il fallait du temps pour s’adapter. C’était nécessaire. Je n’en ai pas demandé car je sais que dans le football, ça n’existe pas. Mais quand on change de style, c’est obligatoire. » Il a précisé que cette transition avait permis à certains joueurs de surmonter leurs peurs et de retrouver leur confiance : « Certains joueurs se sont libérés de certaines peurs. Il y a eu un déclic dans le courage, le jeu, les qualités individuelles. Tout passe par la tête, y compris le jeu. »
Le plus dur est à venir
L’entraîneur se réjouit aussi de la mise au vert de 3-4 jours qui a joué un rôle crucial dans la cohésion du groupe : « Ça nous a permis de mieux nous connaître, de fixer ce qu’on voulait faire, qui on voulait être. Il y a une meilleure union depuis. » En dépit de 10 victoires et 3 matchs nuls en 16 rencontres, avec une moyenne de 2,06 points par match, De Zerbi reste lucide et prévient que le plus dur reste à venir : « Ce n’est que la mi-saison, et le plus dur est à venir. » Pour lui, les ambitions sont claires et la progression de l’OM, prometteuse.