L’Olympique de Marseille pensait avoir trouvé un directeur sportif avec Franco Baldini. En milieu de semaine, l’ancien conseillé de Fabio Capello semblait tout proche de l’OM. Il a finalement décliné la proposition du club phocéen et s’apprête à rejoindre son ancien club l’AS Roma. Vu la situation actuelle du club phocéen on peut facilement comprendre le choix Baldini.
L’OM va-t-il alors abandonner l’idée d’enrôler un directeur sportif ? A priori non. « Le club s’active toujours pour trouver un lointain successeur à José Anigo, D’autres options seraient étudiées mais seraient loin d’être aussi avancées que l’option initiale », explique La Provence ce dimanche.
Qui pourrait avoir envie de venir ?
Comme toujours, le club semble encore naviguer à vue. Si l’arrivée d’un directeur sportif est une réelle nécessité, son arrivée aurait du être bouclée dès la fin de la saison dernière pour qu’il puissent travailler correctement sur le mercato olympien.
Comment convaincre une personne réellement compétente et reconnue dans le monde du football pour une mission d’à peine quelques mois sachant l’avenir du club n’a jamais été aussi flou, et qu’il ne dispose d’aucun moyen pour recruter ?
Le timing …
Tout est improvisé à l’OM dans le domaine du sportif, jamais en terme de communication. Certains ne pourront donc pas s’empêcher de s’interroger sur le timing de l’annonce de la réorganisation de l’organigramme olympien avec notamment le départ de Vincent Labrune et l’arrivée d’un directeur sportif, soit la veille de la reprise de l’entrainement. Il y verront certainement une énième manœuvre du « board » olympien pour détourner l’attention des supporters.
Et si rien ne bouge dans les prochaines semaines, leur expliquera-t-on que tout a été tenté, comme avec Jürgen Klopp fut un temps ? Et puis, comme personne ne voulait du poste de président, ou de directeur sportif, l’homme providentiel se nommera bien évidemment Vincent Labrune. L’Orléanais poursuivra donc sa mission contraint et forcé, par fidélité par rapport au club et à MLD.
