Avec la blessure à l’entraînement de Leya Iseka aujourd’hui à l’entrainement et l’incertitude autour du cas Njie, le système en 4-4-2 est-il en danger pour le match contre Metz ?
Dommage car c’est le seul qui réussit à cet OM…
C’est le genou qui semble encore avoir stoppé Aaron Leya Iseka… Lors de la séance d’aujourd’hui, il est sorti en boitant bas incapable de terminer.
Inquiétant pour le belge à long terme (il a déjà subi une rupture des ligaments croisés la saison passée) mais aussi pour l’OM, à très court terme car avec un Clinton Njie, pas encore remis, il risque d’y avoir peu d’attaquants axiaux dans le groupe pour Metz.
Le faux 4-4-2, la solution offensive
Le mieux de l’OM de Passi coïncide avec ce surprenant changement de système à la troisième journée face à Lorient pour finalement passer en 4-4-2. Un faux 4-4-2 qui s’étendait en phase défensive en 4-2-3-1 pour mieux défendre.
Si l’équilibre est toujours compliqué à trouver au milieu avec cette organisation, des paires se forment (Gomis/Njie, Thauvin/Sakaï) et devant, il est enfin possible de voir du jeu. Avec un deuxième attaquant à qui l’on demande de bouger sur tout le front, il est même possible aux ailiers de s’appuyer dans l’axe lors de leurs percées.
Leya Iseka a permis cela face à Lorient ou encore à Nice alors que Njie a apporté de la profondeur contre Nantes obligeant Bafé à redescendre et à jouer efficacement de son corps. Le placement des milieux de terrains axiaux et des latéraux à la perte de balle devient déterminant et peut mettre en danger l’équipe sur contre attaque. Un risque à prendre…
Le 4-2-3-1, une assurance ennui et mauvais résultats
Les deux seules victoires de la saison olympienne ont pour le moment été conquises dans cette configuration à deux devant.
Le 4-2-3-1 isole complètement Gomis !
Pourtant le grand dada de Passi semble être le 4-2-3-1 qui offre un meilleur quadrillage du terrain mais… qui isole complétement Gomis ! Celui à qui revient la tâche d’apporter du liant dans ce système est Cabella. Un dribbleur à qui l’on demande de se muer en organisateur. Cela fait plus d’un an que ça échoue mais…
De plus les relations sur les cotés se distendent car les appels des latéraux deviennent souvent trop caricaturaux du fait du manque de solution dans l’axe pour les ailiers.
Sur FCM, nous sommes de fervents défenseurs de la première option, quitte à prendre des risques à la perte de balle. Par contre, si Passi n’a même pas deux attaquants axiaux valides, il va lui devenir difficile de faire autrement que de s’enfermer dans sa caricature de système. Prions pour un rétablissement rapide pour le belge et le camerounais…