Président de l’OM depuis juin 2011, Vincent Labrune vient d’annoncer son départ. Comme Jean-Michel Aulas l’avait prédit (et ça fait mal de le dire), VL n’a pas fait long feu dans le monde du football (voir ci-dessus). A l’occasion de l’Assemblée générale du club, qui aura lieu le 21 juillet prochain, l’Orléanais présentera sa démission. Après 5 ans de « bons et loyaux services », la dernière tâche du futur ex président sera de rebâtir l’effectif marseillais avec des joueurs libres ou en prêt. Une chose est sûre: si le club n’est pas racheté à l’issue de la saison prochaine, Labrune laissera derrière lui un champ de ruines.
Une longévité rare à Marseille
Quoi qu’on pense de lui, Vincent Labrune a marqué l’histoire du club, du moins du point de vue statistiques. En effet, tant décrié par les supporters de l’OM, il s’est imposé dans la durée. Avec plus de 5 ans passés à la présidence du club, Labrune est le président qui est resté le plus longtemps au club depuis Bernard Tapie, et le 8ème dans toute l’histoire du club.
« Communicant de crise » avant tout, Labrune est un symptôme du mal qui ronge le club depuis plusieurs années. Le triste bilan de l’OM sous sa présidence est la conséquence tout d’abord de son manque de compétence, mais surtout d’une politique portée d’avantage sur l’aspect financier que sur l’aspect sportif. Margarita Louis-Dreyfus, dans sa volonté de ne plus mettre d’argent dans les caisses du club, à laissé l’OM dans les mains d’un homme sans aucune expérience dans le milieu du football.
Vincent Labrune, « l’étranger »
« On se fait toujours des idées exagérées de ce qu’on ne connaît pas. » Cette citation d’Albert Camus résume parfaitement la situation. Vincent Labrune, s’est longtemps mépris de la réalité concernant ce rôle de président d’un grand club de foot français. Pendant toute la durée de sa présidence, il se voyait comme un « simple » trader, et s’en réjouissait. En effet, interrogé à ce sujet en septembre dernier, il voyait les ventes d’Imbula, Thauvin, Payet et Lemina comme des « plus values » et non comme des pertes sportives. Certains pourront dire qu’il est préférable de voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. C’est une façon de voir les choses, mais la suite des événements a bien montré qu’il avait tort.
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Bilan d’un quinquennat raté
Arrivé de son plein gré, peut-être même à sa demande, à la tête du club Vincent Labrune n’a jamais été écarté de la présidence. Et ce malgré un bilan désastreux, autant sur le plan financier, qui intéresse de prime abord MLD, que sportif. Des résultats inexistants sur le terrain, 10 à 30 millions d’euros de déficit chaque saison. Le résultat des comptes est alarmant.
Cependant, son départ ne change pas grand chose vis à vis de la saison à venir. En effet, c’est encore lui qui gère le mercato, qui va définir la performance sportive du club lors du prochain exercice en Ligue 1. Ce départ est néanmoins un grand soulagement pour les supporters, qui attendent désormais la « #VenteOM » avec impatience.
